Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Didier Testo, fondateur de la Bourse et la Vie TV, bonjour Didier.
- Bonjour Laurence.
- Alors Didier, vous avez décidé en ce début d'année de vous mettre dans la tête d'un chef d'entreprise avec forcément ses interrogations, ses questions, et vous commencez par ce qui va se passer notamment aux Etats-Unis.
- Déjà oui, même si cela a été un peu évoqué dans les médias, les chefs d'entreprise étaient inquiets depuis plusieurs mois de ce qui se passait aux Etats-Unis, s'il n'y a eu aucun sujet polémique autour de l'élection.
- En revanche, ces conséquences vont bientôt être dans l'agenda.
- Le 20 janvier sera donc l'investiture de Donald Trump qui a commencé à donner des pistes.
- Mais une question clé pour 2025 est de savoir si le président Trump appliquera pleinement ses piliers politiques comme la dérégulation dans le secteur bancaire ou de l'énergie.
- Concernant les banques, il faut rappeler que c'est peu connu, mais c'est lorsque Bill Clinton avait allégé les contraintes de ces dernières.
- Plusieurs années après, nous avions eu droit à une déflagration mondiale.
- Avec la crise des subprimes, Donald Trump a laissé entendre qu'il serait plus souple sur les crypto-actifs, là aussi, à suivre.
- L'autre sujet sur les tarifs douaniers est aussi dans toutes les têtes.
- Qui va être concerné ? A quel taux ? Quel secteur ? Tous les regards seront tournés vers les Etats-Unis.
- Sans parler de la géopolitique avec la guerre en Ukraine, les intentions américaines à l'égard de l'OTAN ou les interventions du principal soutien de Donald Trump, le milliardaire Elon Musk, j'y reviendrai.
- Oui, forcément, ça fait beaucoup.
- Didier, il faut peut-être rappeler dans quel état se trouvaient les entreprises françaises à la fin de l'année 2024.
- Alors, les entreprises françaises étaient sorties plutôt renforcées de la crise sanitaire.
- Elles avaient montré leur capacité à répercuter des hausses de prix, mais elles ont été rattrapées par la réalité économique en 2024.
- On a pu constater que le nombre de défaillants aux entreprises avait légèrement dépassé son niveau d'avant la pandémie.
- Le sujet politique national, notamment celui de la dette publique, plus de 3 300 milliards d'euros et un gouvernement instable, un budget absent, chose inédite sous la Ve République.
- Les professeurs de droit constitutionnel doivent revoir leur copie.
- La France connaît sa pire crise politique depuis le début de la Ve République et ce qui a commencé à décourager les investisseurs internationaux.
- Le moral des chefs d'entreprise est au plus bas, alors que les perspectives économiques et l'emploi restent pour l'instant incertains.
- Des plans sociaux sont multipliés, pour ne citer que Michelin, Auchan ou ArcelorMittal.
- Les tensions sur les taux d'intérêt sont également manifestées.
- On avait vu le rendement à 10 ans français dépasser celui de la Grèce avant de se stabiliser sous la barre des 3 %.
- Nous verrons si François Bayrou, le Premier ministre, va maintenir cette confiance.
- Rendez-vous le 14 janvier pour le discours de politique générale.
- On...
Transcription générée par IA