Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin au week-end, l'Info & Co Plus, Didier Testo.
- L'Info & Co Plus avec Didier Testo, fondateur de la Bourse et la Vie TV.
- Bonjour Didier.
- Bonjour Jules.
- Alors Didier, le Salon de l'agriculture a ouvert ses portes et on en parle avec vous de l'état de ce secteur fondamental pour la France. Dans quelles conditions est-ce qu'il ouvre ce salon ? Alors on peut être fier que l'agriculture française soit toujours la première en Europe, mais les sujets ne manquent pas au-delà des revenus des agriculteurs, celui aussi de la génération à venir.
- Comment attirer de nouveaux jeunes agriculteurs et agricultrices ? Un chiffre édifiant pour ce salon.
- La moitié des 496 000 chefs d'exploitation et co-exploitants qui sont recensés en 2020 vont atteindre ou dépasser l'âge de retraite d'ici 2030.
- Donc le sujet du non-renouvellement des générations pour la souveraineté alimentaire est important.
- Au-delà, bien sûr, l'agriculture reste confrontée à une multiplication également des intempéries, des sécheresses, des épisodiques comme la grippe aviaire et également désormais l'instabilité géopolitique.
- Alors si on s'intéresse à la production, au cours de l'année 2024, on a vu que pour les blétandes, par exemple, elles avaient dégringolé de 25%, jamais vu depuis 40 ans, même moins 30%, ça c'est en Nouvelle-Aquitaine, par exemple.
- Alors chute des rendements, des pluies abondantes, des surfaces ensemencées en baisse pour cette raison.
- Alors pour le thon de sol et le maïs, ça n'a pas été plus favorable.
- On a pu voir côté prix une légère amélioration pour certains prix agricoles, en tout cas donc une hausse de prix, mais un peu moins de pression sur revenus des agriculteurs, en tout cas pour certaines filières.
- Mais cela n'enlève rien à l'inquiétude d'une grande partie du monde agricole.
- Les besoins ne sont pas les mêmes, il faut le rappeler, entre les petites structures et les grandes.
- Et d'ailleurs, à ce sujet, on a vu lors des élections syndicales la montée de la coordination rurale par rapport à la FNSEA, qui représente traditionnellement plutôt les grands acteurs.
- Oui, les chiffres sont quand même inquiétants, mais alors comment est-ce qu'on peut faire évoluer les choses dans le secteur ? Alors tous les acteurs n'ont pas les mêmes besoins.
- D'autres pays que la France ont fait par exemple le choix d'une spécialisation ou une focalisation sur certains types de produits agricoles.
- Les normes européennes, on le sait, sont plus existantes.
- Plus exigeantes par rapport à d'autres zones du monde.
- Certains ont pu dire lors des débats sur les accords du Mercosur que c'était un peu les voitures allemandes contre les produits agricoles brésiliens.
- Alors même si des plafonds ont été fixés sur des quantités importées, le sujet demeure.
- Ce qui en est sorti, c'est que la compétition n'est pas toujours loyale entre les agriculteurs français et d'autres zones de production.
- Un peu comme dans l'industrie, on va retrouver le sujet de quelle gamme de produits fait-on par rapport à la concurrence.
- Est-ce que c'est du bas...
Transcription générée par IA