Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin au week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Bonjour Didier. Bonjour Jean-Marie.
- Fondateur de la Bourse et la Vie TV.
- Didier, cette semaine, encore et toujours, les droits de douane et l'offensive de Donald Trump qui continue.
- Inflation, inflation, toujours plus.
- Effectivement, Donald Trump continue son offensive commerciale après l'acier et l'aluminium.
- Il a annoncé cette semaine 25% de droits de douane supplémentaires pour les automobiles.
- Il a encore menacé d'accentuer sa pression sur l'Union Européenne, sur le Canada.
- Les taxes sur l'automobile s'appliqueront à toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis.
- C'est ce qu'il a assuré depuis la Maison Blanche, entrée en vigueur le 2 avril.
- Nous allons faire payer les pays qui font des affaires dans notre pays et prennent notre richesse.
- Voilà la déclaration.
- En face, les Allemands, par la voix de la Fédération des Constructeurs, ont parlé de signal fatal pour le libre-échange.
- Le Premier ministre canadien, lui, McCartney, a dénoncé une attaque directe contre les travailleurs canadiens, assurant que nous défendrons.
- Nos industries, nous défendrons notre pays.
- Pour avoir une idée de ce qui pourrait se passer pour le Canada et le Mexique, cela pourrait représenter une hausse de 50% du prix des automobiles.
- Pour le Japon, l'automobile représente un tiers des exportations vers les Etats-Unis.
- Alors même Elon Musk, l'allié de Donald Trump, a dit que ces mesures auraient un effet non négligeable pour le coût de production des Tesla.
- Le mois d'avril va donc être décisif sur ces sujets, avec ces annonces de nouveaux droits de douane dits réciproques qui concerneront aussi l'ensemble des produits importés aux Etats-Unis.
- Le principe ? Les produits provenant d'un pays et entrant aux Etats-Unis seront désormais taxés au même niveau que le sont les produits américains exportés vers le dit pays.
- L'Union Européenne devrait, elle, mettre en place des droits de douane sur certains produits américains mi-avril.
- Bon, écoutez, en Europe, en tout cas, ce secteur est déjà mal en point.
- Avant même, d'ailleurs, la nouvelle offensive US, ça allait déjà mal.
- Oui, on avait l'annonce du dépôt de bilan de Northvolt, qui devait être la plus grande société européenne de batteries capable de concurrencer les Chinois.
- Dominateur, le 13 mars, elle s'est déclarée en faillite.
- Elle va avoir reçu un milliard d'euros de l'Union Européenne et de grands constructeurs allemands.
- Alors, côté allemand, la famille milliardaire qui contrôle Porsche et Volkswagen envisage désormais un investissement majeur dans l'industrie de défense, de la défense, alors que les constructeurs automobiles sont donc aux prises avec des tensions commerciales qui sont croissantes.
- Une demande, elle, qui est plutôt en berne.
- L'Europe, aujourd'hui, exporte environ 640 000 voitures aux Etats-Unis.
- Pour l'essentiel, il y a le groupe Volkswagen, en incluant les marques Porsche et Audi, BMW ou Mercedes, ainsi que Stellantis, avec ses nombreuses marques.
- Alors, si on prend un peu de recul sur cette bataille en cours, c'est un investisseur américain qui le fait remarquer.
- Je trouve cette remarque assez justifiée, assez intéressante.
- Nous vendons à l'Europe, c'est lui qui parle, l'américain, 800 milliards de dollars par an de logiciels technologiques et de services financiers avec une marge bénéficiaire de 50%.
- L'Europe nous vend, elle, pour 900 milliards de dollars par an de Volkswagen et de vin avec une marge bénéficiaire de 5%.
- On verra si les droits de douane sont appliqués ou pas, mais les déclarations quasi quotidiennes de Donald Trump, tombent petit à petit les perspectives économiques.
- Il s'est mal barré, en tout cas, Didier.
- Mauvais poisson d'avril, pour conclure, en ce qui concerne la bourse.
- Alors oui, j'ai eu l'occasion ici de vous parler d'un certain nombre de scandales financiers qui ont touché la bourse de Paris.
- J'aurai sans doute l'occasion de vous en reparler, parce que ça dépasse l'entendement.
- Mais ce matin, parlons un peu de fiscalité.
- Je sais qu'en France, parfois par ignorance, beaucoup ne voient, concernant la bourse, que spéculation.
- En oubliant juste que les entreprises, des PME, des entreprises de taille intermédiaire, les ETI, deviendront un jour, on l'espère, de très grandes entreprises que du CAC 40.
- Mais elles ont besoin d'investisseurs particuliers ou professionnels prêts à prendre des risques.
- La bourse va...
Transcription générée par IA