Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin au week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Bonjour Didier, fondateur de la Bourse et la Vie TV.
- Didier, quelle semaine, quelle semaine quand même sur les marchés financiers.
- Allez, racontez-nous un peu tout ce qui a pu se passer.
- Alors quelques données aux Etats-Unis.
- Les marchés viennent d'enregistrer leur cinquième plus forte chute sur deux jours consecutifs depuis la seconde guerre mondiale.
- Rien que ça, un séisme financier qui en dit long sur la nervosité ambiante.
- On a eu de vraies montagnes russes pour les investisseurs, quasi crack boursier, une reprise en deux temps.
- La première, ce qui est incroyable, lors d'une rumeur mardi d'un délai de 90 jours sur les droits de douane démenti.
- Et le lendemain, vous avez eu Donald Trump qui dit justement c'est le moment d'acheter sur les marchés.
- Quelques temps après cette annonce officielle, on a bien ce report de 90 jours de ces droits de douane.
- Et on a effectivement un rebond spectaculaire des marchés.
- Et puis des droits de douane, on l'a dit avec la Chine qui est à 145% pour le côté américain.
- La Chine qui a répliqué récemment pour taxer les produits américains à 125%.
- Ce qui est intéressant dans ces mouvements violents sur les marchés, c'est qu'au final, Donald Trump a quand même dû faire marche arrière.
- Les investisseurs lui ont signifié des risques de récession, d'inflation notamment.
- Des banques d'affaires américaines et des investisseurs professionnels avaient sonné l'alerte en parlant d'un hiver nucléaire économique, si on en restait là, ou d'une récession déjà en cours pour l'autre.
- Alors les marchés ont gagné cette première manche.
- Donald Trump, le fameux monsieur deal.
- Avec une question tout de même, ce quant à 15h, Donald Trump annonce, c'est un moment idéal pour acheter en bourse.
- Et qu'à 19h, le même annonce, je suspends les droits de douane avec une flambée du marché.
- Certains ont gagné beaucoup d'argent en quelques heures, ce n'est pas sain.
- Non, ce n'est pas sain, effectivement.
- C'est pour ça qu'on parle même de délit d'initié dans certains cas.
- Didier, bataille entre les Etats-Unis et la Chine donc, qui a fait le lendemain plonger les marchés.
- C'était jeudi, on est loin, tout est loin d'être réglé.
- Oui, car il a eu une liquidation sur les bons du 13 août.
- Donald Trump, d'ailleurs, a déclaré que les gens étaient de plus en plus nerveux.
- Il a dit qu'il faut faire preuve de souplesse devant les journalistes.
- Alors, on verra comment il compte s'en sortir ou pas avec la Chine.
- Donc, il a décidé de relancer son économie, les taxes, on en a parlé.
- Pour relancer l'économie, notamment la consommation interne.
- Et la réponse de la Chine cette semaine, eh bien, il n'y a pas de gagnant dans une guerre commerciale.
- Le protectionniste, une voix à sens unique.
- La Chine a pris et continuera de prendre des contre-mesures pour sauvegarder sa souveraineté.
- La Chine qui fait désormais ses yeux doux à l'Europe.
- On parlait de l'exception chinoise.
- Les Etats-Unis, en tout cas, appliquent aujourd'hui ce tarif de 10% sur les importations en provenance de tous les pays.
- Y compris l'UE, qui pour l'instant temporise pour sa réponse.
- Mais les effets sont déjà là.
- Je vais vous donner deux exemples concrets cette semaine.
- Dans l'automobile, l'Audi Q5 est le véhicule le plus vendu de la marque allemande aux Etats-Unis.
- Qui a un prix de départ de 45 400 dollars.
- Eh bien, avec les taxes, il sera désormais impossible de la vendre aux Etats-Unis.
- Puis, il y a eu aussi des réactions dans le transport aérien.
- Les analystes de Bernstein ont indiqué à leurs clients qu'ils s'attendaient à ce que les compagnies aériennes américaines insistent pour obtenir des retards de livraison.
- Ils estiment que les taux de droits de douane effectifs sur les avions européens qui sont expédiés aux Etats-Unis est d'environ 20%.
- Alors Didier, on a aussi beaucoup entendu parler de la baisse de la bourse.
- Ça, c'est du côté des obligations.
- Pourquoi il faut regarder les obligations ? Parce qu'effectivement, on parle de cette baisse de la bourse.
- C'est normal, c'est spectaculaire.
- On a eu un krach qu'on n'a jamais vu.
- En 2020, on...
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