Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Jean-Marie Bordry.
- À partir de demain commence la semaine européenne pour l'emploi des personnes en situation de handicap.
- Alors on en parle avec notre invitée. Bonjour Alice Devesse.
- Bonjour.
- Vous êtes la cofondatrice du média Petite Mue. C'est quoi Petite Mue ? Alors Petite Mue, c'est le premier média qui sensibilise au handicap invisible en France.
- Je l'ai créé avec Annelle Marzolière il y a à peu près deux ans et demi puisque je suis moi-même concernée par le handicap invisible et à l'annonce d'une maladie, donc d'une sclérose en plaques, et en recherchant des informations parce qu'on se sent souvent très seule à ce moment-là.
- Surtout que vous avez été diagnostiquée assez tard, donc vous vous êtes informée tard.
- C'est ça. Je n'étais pas du tout sensibilisée au handicap avant et je me suis rendue compte qu'il n'y avait aucun média sur le sujet.
- Aucun sur le handicap invisible ? Invisible, c'est ça.
- Et concrètement, c'est ce que vous subissez par exemple ? On peut le rappeler, c'est une maladie qui touche des centaines de milliers de personnes, la sclérose en plaques qui est très invalidante.
- Par moment, quel type de handicap invisible vous affecte, vous, personnellement ? Ça va être beaucoup la fatigue chronique, c'est-à-dire être fatiguée à partir de 15 heures et ce n'est pas parce qu'on dort 12 heures qu'on va mieux le lendemain.
- Ça ne suffit pas.
- Des difficultés à marcher, des fourmillements dans les mains, dans les jambes.
- Et puis, c'est une maladie chronique, donc c'est aléatoire en fonction des jours et des semaines.
- Et ce qui est assez invalidant.
- Alors, vous vous êtes mise avec votre, on peut dire associée, la cofondatrice de Petite Mue, à parler du handicap invisible.
- Comment vous en parlez dans Petite Mue ? Alors, il faut savoir que 80% déjà des handicaps sont invisibles.
- Donc, c'est une bonne première info à donner.
- C'est considérable.
- C'est plus de 9 millions de personnes en France.
- Le plus fréquent, c'est quoi ? C'est la surdité, par exemple ? Il y a tout type.
- Ça peut être les maladies chroniques, les troubles psychologiques et psychiatriques, les troubles visuels auditifs ou les troubles du neurodéveloppement.
- Et dans le média, on peut retrouver des interviews, des podcasts de la bande dessinée, réalisée par Annaëlle, puisqu'elle a des troubles psy.
- Elle a toujours dit que c'est plus simple de dessiner ce qui se passe dans sa tête plutôt que d'en parler.
- Des reportages.
- J'en écris actuellement un documentaire.
- Vous écrivez un documentaire.
- Et en gros, vous donnez des conseils aux gens qui pourraient être en contact avec des personnes souffrant d'un handicap invisible, mais qui ne sauraient pas comment se comporter avec elles, c'est ça ? Alors, l'objectif de base, c'était vraiment de sensibiliser le grand public.
- On s'est rendu compte qu'au final, c'est beaucoup de personnes directement concernées qui nous suivent pour ce qu'ils se sentent moins seuls.
- Et ça leur permet aussi de leur...
Transcription générée par IA