Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
- Un acteur, chanteur, conteur, créateur et directeur du festival du nombril à Pouigny-Risson en Nouvelle-Aquitaine, tout ça, tout ça.
- Bonjour Yannick Jolin.
- Bonjour Laurence, comment allez-vous ? Et là la pêche, forcément, dès le matin.
- Alors dites-moi Yannick Jolin, en cette veille de la rentrée scolaire, avec vous on va rester quand même un tout petit peu dans l'esprit des fêtes et de l'enfance.
- Musique Ma soeur qui se terre, le derrière à l'air, c'est moi qui l'ai jetée dans les rues du quartier.
- Le chien de mon père file dans l'atmosphère, c'est moi qui l'ai cachée dans le bout de la fusée.
- Moi je sais que les enfants sont méchants, mais surtout faut pas le dire aux parents.
- Les enfants sont méchants, un extrait des comptines à Jolin, c'est un livre CD qui est en prévente d'ailleurs.
- Depuis le mois de décembre et en rayon en mars prochain.
- C'est tout sauf qu'on s'en souhaite les traditionnels vos comptines là, mon cher Yannick Jolin.
- Les gamins sont méchants.
- Il y en a qui sont très très gentils, mais oui, mais les enfants, mais moi, j'aime beaucoup mes enfants.
- Souvent j'aime beaucoup moins les enfants des autres, et j'ai assez régulièrement envie de les étrangler, c'est ça.
- Mais pourquoi cette envie d'explorer des comptines pas traditionnelles ? Parce que je sais que vous êtes un peu un artiste multiforme là.
- Qu'est-ce qui vous a donné cette envie ? J'avais déjà fait deux ou trois albums de contes, plutôt pour les enfants, parce que l'idée de la transmission, elle est aussi importante pour moi.
- J'ai jamais fait de spectacles pour enfants, à vrai dire, mais j'ai gardé cette part d'enfance en moi, et en plus c'est un témoignage avec mes filles qui sont encore toutes petites.
- Mais qui sont, c'est beaucoup des chansons que j'ai melounées avec elles, en m'allant pour mener, en essayant de les endormir la nuit.
- Avec tout ça.
- Avec toute cette espèce, et en revisitant ces bouts de chansons-là, je me suis dit qu'il y avait un truc à faire.
- Un truc à faire.
- La transmission, c'est un mot qui est important pour vous, je le sais, Yannick Jolin.
- Alors là, c'est transmettre quoi en fait ? Parce que ces comptines-là, en quoi elles sont en résonance avec un monde qui peut sembler anxiogène pour les jeunes, par exemple ? Il y a déjà des morceaux de langue, parce que j'utilise toujours un peu du vocabulaire.
- Donc ça veut dire que c'est aussi une manière de transmettre des mots qui sonnent, des mots qui ont une vraie musicalité.
- Et le patois aussi, forcément.
- Dans mon patois, c'est ça, dans mon patois.
- Et toi que tu veux y faire, qu'est-ce que tu veux y faire, je trouve que ça sonne, c'est vraiment, c'est des mots assez percussifs.
- J'ai toujours aimé ça, vous savez bien que je fais du rock en patois, parce que je trouve que c'est une...
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