Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Jean-Marie Bordry.
- Vous écoutez Sud Radio, il est précisément 7h14.
- Le manque de médecins, ou du moins la difficulté à se faire soigner, c'est quelque chose qui touche l'ensemble du territoire, à la ville comme à la campagne, dans les métropoles ou ailleurs.
- Mais on parle d'une opération très innovante qui a été fondée il y a deux ans, ça s'appelle Flying Doctors.
- En français, les docteurs volants, on en parle avec Denis Thuriot.
- Bonjour.
- Bonjour à vous.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Vous êtes le maire renaissance de la très belle ville de Nevers, président par ailleurs du conseil de surveillance de l'hôpital de Nevers.
- Flying Doctors, si vous deviez me résumer en une phrase ce qu'est cette opération, vous le feriez comment ? Écoutez, constat que l'hôpital de Nevers est le plus éloigné en tant qu'hôpital référent d'un CHU en France, que le temps de trajet est très long entre Nevers et Dijon, et comme il y avait un aéroport, on a raccourci le temps, les médecins nous disaient on veut bien venir mais c'est trop long, et bien écoutez, comme ça on a exaucé leur vœu, ils viennent en 35-40 minutes.
- Et comment ils font pour venir en 35-40 minutes alors ? Donc on a traité des avions, au départ un avion de 8-9 places, on est sur 2-4 places, et tous les jeudis il y a une rotation qui leur permet de venir vers 8-9h à 9h en avion et repartir, ils sont vers 19h chez eux le soir, c'était la condition pour leur venue régulière.
- Vous avez mis en place en fin de compte un pont aérien pour les médecins, les médecins viennent soigner à Nevers ? Exactement, jamais personne n'a fait des centres pour approcher Nevers de sa capitale régionale Dijon, que ce soit par le train ou en voiture, donc c'est un vrai handicap pour nous, et y compris pour les internes, ce que je suis en train de pallier aussi.
- Et ce que vous êtes en train de pallier comment d'ailleurs ? On va élargir les flyings docteurs, ça va être des flyings docteurs, y compris privés, parce que du coup pour l'instant c'est que l'hôpital qui finance, donc on ne peut pas emmener de médecins privés alors qu'on en a besoin aussi, et puis les internes, on va leur proposer de venir à l'avion le lundi et de repartir le vendredi.
- Non, ils choisissent d'autres villes, et puis on ramènera les médecins du jeudi qui continuera aussi, et qui restent parfois deux jours le vendredi, qui ne peuvent pas repartir en avion, et puis ouvrir les lignes au monde de l'entreprise, au monde du tourisme, etc.
- C'est pour ça un aéroport aussi.
- Mais exactement, au moins ça lui permet de servir.
- Ça m'amène quand même plusieurs questions de Nitorio, et c'est quand même très bien qu'on puisse vous les poser.
- D'abord, comment on explique que les médecins et les internes ne veuillent pas...
Transcription générée par IA