Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Jean-Marie Bordry.
- Il est 7h14 sur Sud Radio, soyez tous les bienvenus.
- Dans quelques instants, on va se souvenir avec Jacques Pessis, la carrière de Maxime Le Forestier.
- On va aussi partir en tourisme avec le petit Futé, direction la Slovénie.
- Mais tout de suite, on parle de ce drame, ce drame absolument révoltant, le meurtre de la jeune Louise.
- Bonjour Abdoulaye Kanté.
- Oui, bonjour, bonjour à tous.
- Bienvenue sur Sud Radio, vous êtes policier, ancien enquêteur de police judiciaire, auteur de ce livre « Policier, enfant de la République ».
- Alors ce matin, la France regarde un peu partout en une de ses journaux le visage de cette jeune Louise, 11 ans, qui a disparu vendredi soir dans les Saônes, retrouvée lardée de coups de couteau dans un bois juste à côté.
- La République a perdu un enfant, pour reprendre le titre de votre ouvrage.
- Oui, effectivement, déjà d'une, avant toute chose, permettez-moi d'avoir une pensée pour la famille de la petite Louise.
- Je pense que moi-même, en tant que père de famille, on ne peut qu'être choqué par la violence, l'extrême violence de cet acte horrible.
- Et évidemment, je pense qu'il y a une forme d'émotion.
- Et en tant qu'enquêteur, j'ai aussi une pensée pour mes collègues, qui se donnent vraiment absolument tous les moyens pour essayer de retrouver, on va dire, l'auteur, le ou les auteurs de ce fait vraiment horrible.
- Exactement, on peut lire d'ailleurs dans les pages du Parisien Aujourd'hui en France, l'émotion des parents, souvent révoltés, qui disent notamment, on demande justement à nos enfants de prendre ce chemin-là, parce que c'est le plus éclairé, malgré tout, ça n'a pas suffi, et le drame s'est manifestement produit.
- Beaucoup d'émotions, beaucoup de colère aussi sur les réseaux sociaux, y compris un certain nombre de dérapages, puisque la famille a été prise pour cible par des gens sur les réseaux sociaux.
- En effet, la famille a demandé à ce qu'il n'y ait pas de récupération politique sur le meurtre de sa petite-fille, c'était la moindre des choses.
- Et effectivement, ça n'a pas plu.
- Malheureusement, vous savez, quand il y a ce genre d'événements, il y a toujours une forme de dérive à travers sur les réseaux sociaux.
- Donc évidemment, la tristesse et la colère, et aussi beaucoup de mélanges se font à travers, on va dire, les réseaux sociaux.
- Mais encore une fois, moi, avec l'œil du policier, parce que je préfère être plutôt dans le factuel, ce n'est pas une question de parti politique, de droite, gauche, ça évidemment, je pense que l'émotion, elle est pareille pour tout le monde.
- De toute façon, tout le monde est révolté par la disparition d'un gosse, et surtout comme ça.
- Exactement. Et là par contre, voilà, pour parler, on va dire, à pourquoi on dit de l'enquête, je pense que, voilà, là, ce qui va se passer, c'est qu'il y a une forme de course contre la montre, c'est-à-dire...
Transcription générée par IA