Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Jean-Marie Bordry.
- Il est 7h14 sur Sud Radio alors qu'une bonne partie de la France se rue au Salon de l'Agriculture.
- Une autre grande partie de l'Europe se rue aux urnes, c'est l'Allemagne.
- Élection extrêmement importante aujourd'hui, à fort enjeu et avec probablement un résultat historique.
- Bonjour Frédéric Petit.
- Bonjour.
- Soyez le bienvenu sur Sud Radio.
- Vous êtes député modem des Français établis hors de France et notamment de ces Français établis en Allemagne et dans le reste de l'Europe centrale.
- J'ai dit élection historique probablement par son résultat, vous le confirmez ? Oui, on risque d'avoir une poussée de l'extrême droite historique qui n'est pas qu'en Allemagne, qui est un peu partout.
- On a des gens qui considèrent qu'ils ne vont pas vers des...
- Ils ne vont pas vers le Parlement mais ils se contentent de hurlements et donc qu'on flatte et qu'on ne construit pas.
- Et dans un pays aussi démocratique que l'Allemagne avec des élections à la proportionnelle à un tour, c'est-à-dire où tout le monde arrive au Bundestag et a le droit de parler, eh bien ceux qui hurlent sont dans une période où la société est un peu perdue.
- Donc ils vont faire une poussée mais ils n'auront pas, ils ne vont pas gagner, ce n'est pas possible.
- Il y a des résistances très fortes en Allemagne.
- Pas uniquement comme chez nous dans la société mais également dans les entreprises.
- Alors la CDU, le parti conservateur allemand chrétien démocrate, est donnée largement favorite en tout cas pour conduire une coalition.
- Le deuxième parti devrait donc être l'AFD, l'Alternative für Deutschland, alternative pour l'Allemagne, classée donc à l'extrême droite.
- Vous le dites, c'est un peu comme dans toute l'Europe.
- Sauf que pardon, mais c'est vrai que c'est une nouveauté en Allemagne.
- Un parti classé à l'extrême droite avec un tel poids pendant longtemps.
- Il y avait un microclimat germaniens.
- Un microclimat germaniens qui faisait que les partis à la droite de la droite ne pouvaient pas percer les 5%.
- Oui, oui, c'est nouveau.
- C'est lié à deux choses.
- D'abord la poussée de ce qu'on voit dans les sociétés qui sont un peu perdues par ce monde.
- Et donc des partis qui au lieu d'expliquer à leurs concitoyens ce qui se passe, les flattent et se mettent sous leur pression.
- Et puis il y a quelque chose qui est assez particulier en Allemagne.
- L'Allemagne, je dis souvent, elle doit se réunir sur la réunification.
- C'est-à-dire que la réunification...
- La réunification a été très rapide.
- Ça a été un choc.
- On pourrait comparer ça un peu à un coup de foudre.
- C'est-à-dire qu'on a tout joué en disant il faut le faire vite dans les années 90.
- Et après, il y a eu une espèce de difficulté à en parler.
- Et aujourd'hui, on a commencé à créer une opposition entre les nouveaux lenders.
- Donc les nouveaux lenders, c'est l'ancienne Allemagne de l'Est et les anciens lenders.
- Alors que ce...
Transcription générée par IA