Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour, Damien Fontaine. Bonjour, Laurence.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes directeur artistique et scénographe du spectacle Saint-Cernin millénaire, spectacle son et lumière immersif au cœur de la basilique Saint-Cernin de Toulouse, qui a débuté jeudi et qui se tiendra jusqu'au 8 avril. Ça va ? Comment se sont passées les premières représentations, là ? Il a écouté très bien, puisque c'était la première fois qu'on étreignait, finalement, ce spectacle avec un public qui découvrait vraiment toute la scénographie qui a été proposée ici. Et je dois dire que les retours ont été particulièrement chaleureux, beaucoup d'applaudissements. Et on a senti que les spectateurs étaient vraiment impliqués.
- Oui. Alors 24 vidéoprojecteurs, 200 projecteurs-lumières, des 100 projecteurs-lumières, des 100 projecteurs-lumières, des 100 projecteurs-lumières, des centaines de mètres carrés d'images projetées, tout ça en 3D.
- Racontez-nous en quoi c'est une forme inédite entre théâtre et spectacle immersif, alors.
- Alors l'idée, c'est effectivement à la fois de râper l'intérieur de la basilique Saint-Cernin d'images, donc d'images qui viennent complètement épouser l'architecture des lieux, qui viennent tantôt composer des décors, tantôt des séquences animées.
- Et la singularité aussi de ce spectacle, c'est d'y associer des comédiens en direct, ce sont au nombre de trois, plus un danseur, qui viennent pour ouvrir un certain nombre de chroniques de Saint-Cernin, nous amener comme ça dans un certain nombre de voyages.
- Donc on est au départ dans l'Antiquité, et puis on va traverser comme ça un certain nombre d'époques, enjambées les siècles, jusqu'à arriver en 1940.
- Et finalement, cette interaction entre l'image et le vivant, et le vivant, et le vivant, et le vivant, et le vivant, et le vivant, et le vivant, est vraiment la composante principale de ce spectacle, avec pour 25% des représentations, des représentations qui vont être, on va dire, augmentées, puisqu'on a aussi la chance d'avoir, à l'occasion de celle-ci, des interventions en direct là aussi, à la fois des chœurs de la Scola Cantorum de Toulouse, et d'organistes qui viennent finalement appuyer le récit, appuyer le spectacle, par leur intervention en direct, et donc ce qui apporte encore une dimension, supplémentaire à l'opération.
- Oui, j'ai vu avec un répertoire incroyable, en termes de musique, mille ans de musique, c'est ça, j'ai vu ? C'est ça, oui, on traverse vraiment des époques, on peut être dans des compositions plus baroques, et d'autres, au contraire, pré-controrennes, et c'est ça qui donne aussi toute l'énergie au spectacle.
- On a même, à l'occasion, à travers la Scola Cantorum, on a même de découvertes, on a découvert même un chant grégorien qui a été, j'ai envie de dire, exhumé ou ré-exhumé pour finalement être réécrit, être retransposé pour cette occasion.
- Ouais, alors en tant que scénographe, Damien Fontaine, qu'est-ce qui a été compliqué quand même ? Parce que j'imagine, en termes, je ne sais pas, d'acoustique, ou même l'espace de la basilique, qu'est-ce qui a été compliqué à monter ? Alors, finalement, la basilique offre un cadre acoustique qui est vraiment optimal, donc ça,...
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