Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
- C'est le rendez-vous du jazz et des musiques actuelles de l'été à Nice, le Nice Jazz Fest qui revient du 24 au 27 juillet.
- On en parle avec vous Sébastien Vidal, bonjour.
- Bonjour, merci de me recevoir.
- Avec plaisir, alors vous êtes le directeur artistique du Nice Jazz Fest.
- Bon c'est un festival, là en plus 28 artistes, 4 jours, 2 scènes en simultané, un festival ça se prépare bien en amont.
- Ah bah c'est un entrain vague, et puis voilà, quand on a fini on recommence.
- C'est ça.
- Donc c'est effectivement un très très long et très dense travail, très intense de discussion, d'échange, de passion, d'énormes déceptions parce qu'évidemment au fil du booking il y a plein d'artistes qui ne se font pas.
- Et puis d'immenses satisfactions parce que d'autres les remplacent et voilà, et c'est un travail de très longue haleine, oui effectivement.
- Un an de travail comme vous dites.
- Ouais c'est marrant parce que des fois c'est ce qu'on se dit, c'est qu'on se dit mais c'est complètement stupide de travailler 12 mois de l'année pour un événement qui fait 4 jours.
- Vous voyez, donc il y a un côté un peu complètement un peu flou mais c'est un peu la dimension de l'histoire et ça permet de faire un truc qui est très intense sur 4 jours quoi.
- Ouais en tout cas on sent qu'il y a la passion, en tout cas chez vous.
- Forcément le jazz ou plutôt les jazz, vous le dites, on vit toujours et encore l'une des époques, je vous ai lu, des plus excitantes du jazz, dites-vous.
- Ah bah c'est une période extraordinaire parce que vous savez le jazz c'est une musique qui n'arrête pas de mourir, qui n'arrête pas de disparaître.
- Franck Zappa disait « jazz is not dead but it smells funny ». En gros le jazz n'est pas mort mais ils sont un peu le cadavre.
- Et en fait à chaque nouvelle génération de musiciens, il y a un renouvellement dans le jazz qui est extraordinaire.
- Où les jeunes artistes se réemparent une musique qu'on avait peut-être un peu oubliée, ils se la réapproprient, ils la revisitent, ce qui fait que c'est une musique aujourd'hui qui a quasiment 120 ans et qui n'a cessé de se renouveler, qui a cessé d'apporter des nouvelles générations.
- Moi c'est ce qui nous passionne au Nijazz Festival, c'est ça qu'on a envie de présenter.
- Parfois dans le line-up de cette année il y a des artistes que les gens ne connaissent pas mais j'aime bien rappeler que Nice a été la première scène pour des gens comme Samara Joy, pour Avishai Cohen, pour Gregory Porter, pour des dizaines et dizaines d'artistes qui ont pu rencontrer leur public pour la première fois à Nice.
- Et c'est un peu ce qu'on a eu envie de faire cette année, c'est-à-dire proposer des artistes comme Akep Nkwele, comme Tyreek McDowell, comme les Monsieurs Malas.
- C'est tous les gens qui vont faire ce que c'est que le jazz aujourd'hui et qui font ce qu'est le jazz aujourd'hui qui est une musique qui est ultra vivante.
- Et puis surtout ce qui est marrant c'est une musique qui nourrit toutes les musiques.
- C'est-à-dire que derrière George A. Smith vous avez le batteur de Ezra Klein.
- Il y a un collègue qui s'appelle Femi Coleosso qui est un batteur de jazz et qui est le leader de la nouvelle scène jazz londonienne et qui a participé au son de ce qu'est la musique de George A. Smith.
- On ne peut pas considérer le hip-hop aujourd'hui de Gold Link ou de Earthgang sans considérer le jazz funk des années 70.
- Vous voyez ces espèces de connexions et de mouvances qu'on essaye de trouver et de lire et de proposer dans la programmation du New Jazz Festival.
- Et qui renouvelle forcément j'imagine avec ces artistes nouvelle génération.
- Qui renouvelle forcément j'imagine avec ces artistes nouvelle génération.
- Qui renouvelle aussi un public.
- Complètement. C'est vrai que c'était l'idée et puis de proposer ensuite.
- Et puis on essaye aussi de proposer plein d'entrées différentes.
- Si vous aimez le jazz et que vous...
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