Retranscription des premières minutes du podcast :
- Ça concerne les vacanciers qui prennent l'avion pour partir quelque part. N'augmentez pas les taxes sur les billets d'avion.
- C'est notamment le cri du cœur de notre invité. Bonjour Bertrand Godineau. Bonjour.
- Bienvenue à vous sur Sud Radio. Vous êtes le directeur général d'EasyJet en France. EasyJet, la compagnie aérienne bien connue, vous nous direz dans quelques minutes où les Français partent le plus en vacances en ce moment, puisqu'on est quand même à la mi-temps des vacances de la Toussaint.
- Donc période de forte activité pour vous. Mais avant ça, vous avez commandé une enquête auprès des Français, une étude sur ce que les Français pensent de l'augmentation de la taxe sur les billets d'avion. Bon, sans surprise, ils sont contre. Effectivement, ils sont contre. Je pense que surtout, ils ne sont pas dupes que cette taxe qui est voulue comme écologique, en fait, ne l'est pas du tout. Donc plus des trois quarts, en fait, pensent que cette taxe est simplement là pour renflouer les caisses de l'État. Et un peu plus de 20 %, pensent que c'est une taxe écologique. Et donc en fait, nous, notre message, c'est assez clair. Les billets d'avion sont déjà extrêmement taxés. Si vous avez aujourd'hui une famille qui va de Paris à Ajaccio, ils vont payer plus de 270 € aller-retour de taxes et redevances aéroportuaires. Donc il ne faut absolument pas rajouter de taxes supplémentaires qui vont freiner finalement les territoires français.
- C'est ça, c'est ça. C'est ça, c'est ça. C'est ça, c'est ça. C'est ça, c'est ça. C'est ça, c'est ça. C'est ça, c'est ça. C'est ça, c'est ça.
- Alors hier, le ministre des Transports, François Durovray, a estimé que ce projet de taxe ou cette taxe était un projet légitime qui serait à la fois supportable et qui permettrait de préserver des compagnies et le pavillon français. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Alors déjà, on regrette que le ministre n'ait pas pris le temps de nous recevoir.
- Nous sommes aujourd'hui la deuxième compagnie en France. On est surtout la première compagnie en région. Et donc c'est important, numéro 1 à Nice, numéro 1 à Bordeaux, numéro 1 à Lyon, etc., de pouvoir aussi répondre aux gens qui ne sont pas qu'à Paris. Et donc pour nous, c'est extrêmement important d'arriver à avoir cette attractivité.
- En fait, il faut voir que les gens, ils ont le choix de voyager. On a des pays limitrophes. Donc si on rajoute on parlait de l'exemple des gens qui vont voyager à Ajaccio 60 euros de taxes supplémentaires pour aller à Ajaccio, mais finalement, les clients vont peut-être aller en Sardaigne. Et donc il y aura beaucoup moins de taxes.
- Et donc on est très très inquiets sur l'impact de cette taxe, évidemment pour les Français et le pouvoir d'achat, mais également pour les restaurateurs, pour les hôteliers, qui vont malheureusement voir beaucoup moins de clients. Et on sait qu'ils ont déjà souffert après le Covid et parfois...
Transcription générée par IA