Retranscription des premières minutes du podcast :
- Finalement, le brevet, l'obtention du brevet des collèges ne sera pas obligatoire pour entrer au lycée.
- C'est ce qu'a annoncé hier Elisabeth Borne, la ministre de l'Éducation nationale, dans un discours devant les syndicats.
- Beaucoup de mesures lancées par l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, dites de son programme du choc des savoirs, des mesures qui sont donc abandonnées.
- On en parle avec notre invité tout de suite sur Sud Radio, c'est Maxime Repère.
- Bonjour ! Bonjour ! Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci beaucoup.
- Vous êtes le vice-président du syndicat national des lycées et des collèges, le SNALC justement, des lycées et des collèges.
- Alors j'ai une première question pour vous, Maxime Repère.
- Est-ce que c'est grave et est-ce que c'est difficile d'entrer en seconde si on n'a pas eu son brevet en troisième ? Non, non, puisque jusqu'à maintenant, quelque part...
- quelque part, voilà, c'était possible d'entrer en seconde sans avoir le brevet.
- Et l'annonce qui a été faite hier ne nous a pas réellement surpris.
- Alors, sur le papier, c'est regrettable.
- C'est regrettable sur le papier parce que cela permettait de donner plus d'importance au brevet, qui est quand même le premier examen que passent les élèves.
- Et donc, ça aurait été l'occasion, voilà, de donner un petit peu plus de...
- d'accord au brevet.
- Maintenant, il faut être réaliste, réaliser des milliers d'affectations au mois de juillet, parce que c'est ce qu'aurait obligé, justement, l'obligation du brevet à réaliser ces affectations au mois de juillet, c'était tout simplement et matériellement impossible.
- Vous êtes en train de dire, si je vous comprends bien, Maxime Repère, et c'est important qu'on le note, que ce n'est pas pour des raisons de politique d'éducation, pour des raisons de niveau.
- Par exemple, ou de pédagogie, qu'on supprime le brevet obligatoire pour le lycée, c'est juste parce qu'on n'arrive pas à s'organiser en fonction, quoi.
- C'est juste de la logistique, cette question.
- Pour nous, c'est une question de mise en œuvre.
- C'est une question de mise en application.
- À nos yeux, cette décision n'est pas mauvaise en soi à cause, justement, de la complexité de mettre en œuvre cette mesure.
- Alors ça, ça regarde effectivement l'éducation nationale, donc l'encadrement de l'éducation nationale et aussi les enseignants.
- Mais parlons maintenant des élèves.
- J'aimerais qu'on revienne à la première question que je vous posais, justement.
- Si je suis en troisième et que je rate mon brevet, ça peut arriver à tout le monde, ce sont des épreuves finales, est-ce que je vais avoir plus de difficultés en seconde ? Moi, sur le papier, j'ai l'impression qu'oui, et que ce n'est pas forcément me rendre service que de m'envoyer en seconde.
- Il faut déjà savoir que le nombre d'élèves n'ayant pas le brevet, ça représente une minorité sur l'ensemble.
- D'accord, mais qu'est-ce qu'on en fait ? Heureusement que la majorité des collégiens ont le brevet, Maxime Repère.
- Oui, ce que je veux dire par là, c'est que ces élèves-là, par la suite, qu'ils aient...
Transcription générée par IA