Retranscription des premières minutes du podcast :
- Générique Mamoudzou, la capitale de Mayotte, tellement endeuillée il y a quelques semaines avec le passage du cyclone Shido, et bien Mayotte en affronte un autre de cyclone.
- Le cyclone dit qu'elle est dit à tel point que l'archipel est placé en vigilance rouge.
- On en parle avec le maire de la ville de Mamoudzou, Amdil Waedou Soumaïla.
- Bonjour.
- Bonjour, bonjour à tous.
- Soyez le bienvenu sur Sud Radio.
- On aimerait tellement vous avoir pour parler de bonnes nouvelles et de choses agréables.
- Malheureusement, vous traversez une année qui est quand même assez compliquée, en tout cas en termes d'année civile.
- Vous êtes le maire républicain de Mamoudzou.
- L'archipel est placé actuellement en alerte rouge.
- Qu'est-ce qui se passe quand vous regardez dehors ? Alors là, on est dans la cellule de crise.
- Comme vous l'avez dit, on est toujours en alerte rouge.
- Il a commencé à pleuvoir depuis, on va dire, il y a à peu près une heure.
- Donc, le vent qui commence tout doucement à arriver.
- Donc, parce qu'hier, on a passé quand même une nuit assez, on va dire, assez tranquille.
- Nous avons pu ouvrir nos 6 000, nous avons pu accueillir 6 300 personnes dans nos centres d'urgence.
- Donc, on a demandé à ce que les gens continuent à rester dans ces centres.
- Parce que, comme vous l'avez, comme je l'ai rappelé, on est toujours en alerte rouge.
- Même si le vent, d'après les derniers bulletins météorologiques, le vent s'est un peu affaibli.
- Mais il peut à tout moment reprendre la raison pour laquelle la vigilance est toujours de mise.
- Oui, c'est un cyclone qui passe et qui est passé vers Madagascar et qui s'est rapproché de Mayotte.
- Évidemment, inquiétude vive dans la mesure où beaucoup de vos administrés, de vos habitants du côté de Mamoudzou et autour, ont perdu leur toit et souvent vivent dehors.
- Et c'est ça la vraie difficulté en réalité.
- Parce qu'ayant perdu quasiment toutes leurs maisons d'habitation, les toiles qui sont parties, 90 % de notre territoire a été touché.
- Et que les gens n'ont pas eu ni le temps matériel, ni les moyens de pouvoir mettre hors d'eau leurs maisons.
- Et là, c'est avec ne serait-ce que les petites averses qui ont commencé à venir là, c'est déjà une catastrophe parce que c'est finalement une difficulté qui s'est rajoutée à une autre difficulté.
- Les gens ne peuvent pas nécessairement dormir.
- Mais c'est pourquoi nous avons fait le choix sous la pluie.
- C'est pourquoi nous avons fait le choix.
- C'est pourquoi nous avons fait le choix de rouvrir les centres de beurre-de-marge d'urgence en invitant les gens à y venir.
- Et de toute façon, l'affluence que nous avons connue hier soir jusqu'à ce matin a finalement correspond à ce que nous nous attendions.
- Parce que lors du cyclone Chilo, il n'y avait que la moitié des gens qui s'étaient déplacés.
- Maintenant que les gens ont tout perdu, forcément, on a eu beaucoup de monde.
- Donc c'est une difficulté...
Transcription générée par IA