Retranscription des premières minutes du podcast :
- D'ailleurs, on vous pose cette question sur les réseaux sociaux.
- La France doit-elle craindre le retour au pouvoir de Donald Trump ? Oui ou non, vous votez sur Twitter et sur YouTube.
- Vous nous appelez d'ailleurs pour prendre la parole au 0826 300 300.
- Le retour au pouvoir de Donald Trump, c'est une première dans l'histoire politique des Etats-Unis.
- Un président qui avait été élu, puis qui avait été battu, qui se fait réélire.
- On en parle avec un historien du coup, Georges Ayage, bonjour.
- Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio, historien spécialiste des Etats-Unis.
- Je le disais, c'est une première dont on ne mesure pas encore les conséquences politiques d'ailleurs.
- Non, parce que Trump est imprévisible d'une part, et puis parce qu'on a l'impression de prendre pour critère le premier mandat qu'il a effectué entre 2016 et 2020, alors qu'aujourd'hui les conditions sont quand même assez différentes.
- Alors les conditions sont différentes.
- L'équipe est différente.
- Et d'ailleurs, la politique annoncée est en bonne partie différente.
- Oui, elle est annoncée en bonne partie différente.
- Mais la méthode s'est affinée.
- D'une part, il s'est entouré de gens beaucoup plus professionnels que lors du premier mandat.
- On sait très bien quelle est la tonalité des gens, que ce soit Rubio aux affaires étrangères, ou que ce soit au commerce, où on a quand même des personnalités très marquées dans le camp du protectionnisme.
- D'autre part, on sait très bien que Trump va utiliser sa méthode habituelle, qui est la méthode du bulldozer, en quelque sorte.
- Faire pression, faire pression de manière quelquefois outrancière pour obtenir un accord.
- Donc, faire pression pour obtenir un accord, et faire pression notamment sur ses alliés.
- Dans les discours du président élu, et qui sera réinvesti demain, on a quand même eu la stupéfaction de découvrir qu'il se mettait, ça aussi c'est historique, à revendiquer des territoires de certains de ses états alliés.
- Je parle du Groenland, qui est une possession danoise, donc membre quand même de l'Occident.
- Je parle de Panama, par exemple.
- C'est une véritable nouveauté, sans parler du Canada.
- Oui, là c'est un peu de provocation.
- C'est beaucoup de provocation, en fait, parce qu'il sait très bien qu'il ne prendra jamais possession du Groenland, et encore moins du Canada.
- En revanche, il y a une logique sous-jacente dans ces avancées, ces faillies provocatrices.
- On sait que le Groenland est détenteur d'un atout extrêmement rare dans son sous-sol, donc il y a une richesse potentielle qui ne peut laisser personne indifférent.
- D'autre part, je ne parle pas du Canada, mais du canal de Panama, on sait très bien que c'est un passage trans-océanique qui est vital pour les Chinois.
- Et les Chinois ont effectivement des exportations, pas de problème, à ce moment-là au pays, et pas seulement aux Etats-Unis.
- Alors parlons aussi de l'Arctique.
- Je l'ai dit, donc, Donald Trump...
- Donald Trump qui, de manière provoquante, a sous-entendu que le Canada devrait devenir le 51ème Etat américain.
- Donald Trump qui suggère aux...
Transcription générée par IA