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Par avec Anne Souyris

Faut-il supprimer un jour férié pour sauver les Ehpads ?


Faut-il supprimer un jour férié pour sauver les Ehpads ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Supprimer un jour férié, créer donc une nouvelle journée de solidarité pour sauver les EHPAD. C'est l'idée qu'ont eue plusieurs sénatrices, dont notre invitée ce matin, Anne Souiris. Bonjour.
- Bonjour. Soyez la bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes sénatrice écologiste de Paris, rapporteuse de ce texte sur les EHPAD avec plusieurs autres sénatrices.
- Vous revenez sur un constat qui, manifestement, est compliqué et dramatique. Parfois, deux tiers des EHPAD à ce stade sont en situation de déficit.
- Une image clairement dégradée depuis un an à la suite des révélations-chocs du livre « Les Fossoyeurs » du journaliste Victor Castaner.
- Et des EHPAD qui sont en déficit et qui ont donc besoin d'argent. C'est la raison pour laquelle vous proposez de supprimer un nouveau jour férié pour lever plus de 2 milliards d'euros par an.
- Est-ce que ça suffirait ? Anne Souiris. Bon. Alors d'abord, je tiens à dire que pour cette question de jour férié en moins, moi, en tout cas, tout le monde n'était pas d'accord dans le groupe sur la suppression de ce jour férié, puisqu'il y a d'autres solutions. Attention. Et d'ailleurs, il va falloir avoir d'autres solutions. C'est-à-dire que là, en faisant un jour férié en moins, ça repose complètement sur les salariés, sur les travailleurs.
- Et c'est... En tout cas, pour certains d'entre nous, nous ne sommes pas d'accord.
- Avec cet aspect-là, il y a d'autres solutions. Et il va falloir... Toutes les emplois, il faut avoir plusieurs piliers. Vous savez qu'actuellement, il y a eu plusieurs rapports sur les problèmes que trahissent les EHPAD, les problèmes de fonctionnement et d'investissement.
- Le dernier rapport en date qui a eu lieu disait qu'il fallait 15 milliards. Pas 15 milliards par an, mais 15 milliards pour réinvestir et faire en sorte de les rénover. Parce que le tout n'est pas seulement de les sauver.
- Effectivement, il y en a un certain nombre jusqu'à...
- Trois quarts qui sont peut-être en cessation de paiement jusqu'à la fin de l'année.
- Trois quarts des EHPAD peuvent faire faillite à la fin de l'année ? C'est ce que vous nous dites clairement.
- Absolument. Et les privés non lucratifs et les publics... Attention, les privés lucratifs, ils vont plutôt bien. Donc, il faut faire une différence. Ils vont plutôt bien. Pourquoi ? Pour des raisons très simples. C'est qu'ils lèvent beaucoup plus d'argent.
- Mais ils sont plus chers.
- Ils ont le choix. Ils ont le choix de pouvoir... Ils ont le droit de pouvoir élever le reste à charge, ce qui n'est pas le cas du public et du privé non lucratif. Donc, je le dis parce qu'on pense toujours que c'est la mauvaise gestion.
- Donc, oui, il va falloir de l'argent. Oui, il va falloir avoir un investissement à court terme pour pouvoir sauver les EHPAD. On peut le faire à court terme. Vous savez que... Enfin, vous ne le savez peut-être pas, mais il y a une branche d'autonomie qui, pour l'instant, a un milliard de plus.
- Donc, c'est...

Transcription générée par IA

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