Par Jean-Marie Bordry avec Igor Garncarzyk
Un collège sous protection à Thonon après des menaces d’attentat contre le principal
Un collège sous protection à Thonon après des menaces d’attentat contre le principal
Retranscription des premières minutes du podcast :
- L'école, le collège et le lycée. Et en l'occurrence, un collège. Direction Tonon, où nous écoutons Sud Radio sur le 104FM.
- Bonjour, Igor Garnkarzyk. Pardonnez-moi. Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes le secrétaire général du Snubden FSU. Alors c'est le syndicat national unitaire des personnels de direction.
- Vous représentez les principaux, les directeurs d'école également. Et nous parlons d'un principal manifestement à Tonon-les-Bains, cible de menaces d'attentats pris tellement au sérieux par les forces de l'ordre qu'elles ont placé ce collège sous protection. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Alors je n'ai pas beaucoup plus d'informations sur ce qui s'est passé exactement que ce qu'on a rapporté.
- La presse, puisque l'enquête est en cours pour déterminer les motivations exactes.
- Ce que j'en sais, c'est que des élèves ont été informés sur des réseaux de menaces directes sur le principal et sur certains élèves, et qu'ils ont eu une excellente réaction, puisqu'ils ont prévenu les personnels du collège, qui eux-mêmes ont déclenché la chaîne d'alerte auprès des autorités, des forces de sécurité.
- Alors tant et si bien qu'aujourd'hui, des forces de l'ordre surveillent ce collège.
- Alors j'imagine que depuis ce qui est arrivé...
- On va revenir dans un instant avec vous, puisque le procès autour de l'assassinat de Samuel Paty se tient en ce moment.
- Des procédures ont été mises en place, justement, pour réagir plus rapidement à des menaces.
- Oui, tout à fait. Depuis les événements dramatiques qui se sont produits, les procédures ont été renforcées et surtout activées en toute puissance.
- Nous avons depuis de très nombreuses années un protocole.
- Éducation nationale...
- La police-justice qui existe, qui était plus ou moins activée selon les endroits.
- Effectivement, les événements dramatiques ont permis de travailler, notamment avec les forces de police, pour que les procédures soient efficaces, rapides, et les alertes de l'éducation nationale prises en compte de manière tout à fait sérieuse.
- D'autres éléments ont également été activés.
- Nous avons dans les établissements ce qu'on appelle des PPMS, des plans particuliers de mise en sécurité.
- Hum.
- Qui sont déposés sur des espaces dédiés auxquels les forces de police peuvent avoir accès, avec les plans des établissements, par exemple.
- Nous avons des policiers référents. Nous préparons ces PPMS, ces plans particuliers de mise en sécurité, avec les forces de police, donc qui connaissent les établissements.
- Et tous ces éléments, et de connaissances, et de protocoles, nous permettent effectivement d'avoir des relations de confiance avec les forces de sécurité, qui sont capables d'ajuster les interventions dans une juste mesure, puisque, surtout non, les cours ont été maintenus, ce qui était aussi essentiel, mais tout en mettant en place l'ensemble des conditions de sécurité nécessaires pour les personnels et les élèves.
- Alors justement, ce qui est en train de se passer en ce moment au collège Jean-Jacques Rousseau de Tonon-les-Bains, bon, c'est un dispositif de sécurité qui fait que vous avez une présence policière renforcée toute la journée et que tous les sacs sont fouillés.
- Ça suffit jamais, mais est-ce que...
Transcription générée par IA