Retranscription des premières minutes du podcast :
- Je le disais, plus de deux jours après les inondations absolument dramatiques qui ont frappé la région de Valence, la situation est assez compliquée, les magasins sont peu voire pas alimentés et certains habitants dans les zones les plus sinistrées redoutent même des pillages.
- Alors on en parle avec notre invité qui est sur place. Bonjour Christine Zamareno.
- Oui bonjour.
- Bienvenue à vous sur Sud Radio, merci beaucoup de nous rejoindre de si bon matin.
- Surtout en cette fin de semaine après avoir vécu de si fortes émotions.
- Vous êtes française, vous êtes actuellement à Valence dans la ville c'est ça ? Non, là actuellement je me trouve à Puyera, c'est une station balnéaire qui se trouve au sud de Valence à 20 kilomètres.
- À 20 kilomètres au sud.
- Oui effectivement.
- C'est ça. Alors vous avez de la famille aussi dans le quartier de la Torée je crois et vous avez passé...
- cette semaine, c'est pour ça que je parlais de fortes émotions, de la nuit de mercredi à jeudi, coincée avec votre mari.
- C'est peu commun dans un Ikea. Ça a duré combien de temps d'abord ce petit cauchemar ? Je dirais trois jours finalement.
- Donc on est parti de Valence en voiture pour retourner chez nous et j'ai été sur l'autoroute quand j'ai fait le caprice de arrête-moi Ikea, je voudrais acheter 2-3 baguiole.
- Finalement ça a été très très vite, c'est-à-dire qu'on est dans la zone commerciale de cette enseigne suédoise quand tout d'un coup il y a des annonces qui sont faites au micro, on demande aux clients de déplacer le véhicule, les véhicules qui sont situés au parking du rez-de-chaussée pour les monter au premier étage, en disant qu'il y avait le parking qui était en train de s'inonder, donc pour nous c'était des inondations, il ne pleuvait pas vraiment moi à Valence, on avait passé la journée, il y avait énormément de vent, mais un petit crachin, mais vraiment pas de pluie.
- Donc mon mari est descendu, moi je suis resté dans la zone commerciale et finalement il y a quelqu'un du magasin qui est venu pour nous demander de sortir de la zone commerciale et de monter nos réfugiés à la cafétéria.
- Et là je me suis dit il y a quelque chose, qui n'est pas vraiment normal, je sors par la sortie sans achat et je vois énormément de monde agglutiné à l'extérieur en train de regarder les cartables...
- et là je me suis dit il y a quelque chose de bizarre Et en fait j'arrive et là je hurle parce que je vois du courant! mais du courant qui m'empêche! On portait toutes les voitures, les poubelles, des canapés ou que je ne sais pas d'où ça sortait, des palettes.
- Et je comprends la situation, que finalement, mon mari était dans le parking avec la voiture.
- Et là, c'est panique à bord, j'ai eu de la pleuvre.
- Je l'appelle, finalement, il me dit qu'il a dérivé, qu'il est en...
Transcription générée par IA