Retranscription des premières minutes du podcast :
- La colère agricole, notamment du côté de la coordination rurale, empointe dans le combat contre la signature de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur.
- On en parle avec notre invité Véronique Leflocq. Bonjour et bienvenue sur Sud Radio.
- On vous a retrouvé, Véronique Leflocq, en direct de sa Bretagne, en pleine tempête en plus, je crois, Véronique Leflocq.
- Tout à fait.
- Bon, écoutez, accrochez-vous bien. Vous êtes sur Sud Radio et vous êtes bien sur Sud Radio.
- Je le disais, hier, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé triomphalement sur le réseau social X Touchdown, je cite, c'est un essai en football américain.
- Les accords de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur ont été conclus.
- Elle le célèbre comme une...
- Une victoire, j'imagine que pour vous, c'est une certaine colère qui prédomine.
- Alors, c'est plus qu'une colère.
- Si cet accord passe, c'est une défaite, une défaite pour nous, une défaite pour toute la société, puisque les conséquences, je pense que chacun d'entre nous aujourd'hui les mesure.
- C'est de l'importation massive de produits qui ne correspondent pas à nos normes.
- C'est des coûts induits pour du chômage.
- C'est des coûts induits pour des problèmes d'environnement.
- Quand on nous parle de bilan carbone.
- De tout ce qu'on fait de bien.
- C'est juste favoriser une agriculture industrialisée, celle d'Amérique du Sud, pour tuer une agriculture familiale en France et ailleurs en Europe.
- Alors, précisons quand même que cette signature est refusée toujours par la France.
- Elle l'était hier, elle l'est toujours ce matin.
- L'Élysée et Emmanuel Macron ont notamment annoncé que cette annonce n'engageait que la Commission européenne et qu'il restait aux États à la signer.
- La France ne veut toujours pas le signer.
- Est-ce que vous faites confiance au gouvernement français, quel qu'il soit ? Ou au président de la République pour tenir bon ? Alors, il leur faut trouver un quatrième allié pour obtenir les 35% au moins de la population européenne.
- Ce qui est déjà atteignable.
- Nous sommes à 32,5% entre les Polonais, les Italiens et les Français.
- Donc, ce n'est pas perdu.
- Pour autant, il lui restera à Van der Leyen un autre moyen pour le faire passer en coupant l'accord.
- Et ça, on ne l'espère pas.
- Même s'ils essaient encore de calmer nos colères en disant que de toute manière, c'est pour 2025.
- 2025, on n'y est pas encore.
- On y est presque.
- Mais nous ne savons pas à quel moment.
- Donc, c'est très long.
- Mais en tout cas, nous allons devoir de nouveau rassembler nos forces.
- Mais là, les élargir.
- Il s'agit de convaincre tous les parlementaires et notamment les parlementaires européens, ceux du LLR, la Renaissance, ceux qui justement ont soutenu Van der Leyen pour que cette fois-ci, et pour ce sujet bien précis, ça ne soit pas imposé à la France, puisque la France fait vraiment partie de ceux qui n'en veulent pas.
- Donc, qu'au moins nos députés à nous aillent dans notre sens.
-...
Transcription générée par IA