Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, qui était attendu à un grand congrès conservateur, le CAPC, il devait prendre la parole, il a annulé sa venue après que Steve Bannon, l'ancien conseiller de Donald Trump, se soit exprimé à ce même endroit, quelques heures plus tôt.
- Steve Bannon qui est accusé d'avoir commis un geste qui ressemble effectivement à un salut nazi.
- Il s'en défend, il assure qu'il n'a pas commis de salut nazi.
- Malgré tout, c'en était trop pour Jordan Bardella qui a annulé sa venue, ne voulant pas cautionner un tel geste.
- Colère de l'orateur Steve Bannon qui apprend la nouvelle et qui s'est exprimé en des termes particulièrement fleuris, dans un brouhaha et en anglais, on va vous le traduire juste après, au sujet de Jordan Bardella.
- On écoute Steve Bannon qui déplore l'annulation de la venue de Jordan Bardella, il parle de lui.
- C'est un petit enfant et pas un homme, et seulement des hommes ou des femmes fortes peuvent diriger la France.
- Il ajoute, je l'emmerde comme j'emmerde tous ceux qui m'accusent d'avoir fait un salut nazi.
- Alors je ne vais pas vous le traduire en anglais.
- Et il précise qu'il avait déjà commis les mêmes gestes qui ne sont en rien des saluts nazis.
- A-t-il, oui ou non, cet homme commis un salut nazi ? Déjà, c'est la première question qu'on va poser à ceux qui soutiennent cette organisation.
- Vanessa Bierscheffer, bonjour à vous.
- Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio, vous êtes la vice-présidente des Republicans Overseas en France, concrètement les républicains américains en France.
- Est-ce que vous croyez, vous, Steve Bannon, lorsqu'il assure qu'il n'a pas commis de salut nazi ? Oui, je le crois, d'autant plus que j'ai regardé la vidéo, et je vais vous dire, c'est un dixième de seconde et ça finit par « God bless you, amen ».
- Donc, je vais vous dire, le lien entre le nazisme qui était particulièrement anti-chrétien et anti-catholique et Bannon, tout ça me paraît être une vaste fumisterie.
- Alors, on revient, et précisément, d'ailleurs, quelques jours après une autre polémique qui visait un autre soutien du président Trump, c'était cette fois-ci son ministre Elon Musk qui avait commis un geste particulièrement tendancieux qu'on n'aurait pas commis en Europe.
- Concrètement, est-ce qu'il y a une différence d'appréciation entre les États-Unis et l'Europe sur ce qui peut, oui ou non, rappeler des gestes nazis ? Je pense surtout que c'est une propagande, c'est une propagande de la gauche et de l'extrême-gauche.
- Ça va un peu plus loin que ça, en Europe, en tout cas.
- Écoutez-moi, la polémique sur les réseaux sociaux, et quand je regarde les débuts de polémiques et qui les a postés, pour moi, c'est la gauche libérale américaine.
- Ensuite, c'est un trait majeur de l'après-guerre de traiter tout adversaire politique de nazi ou de fasciste, surtout des gens de droite, puisqu'à ce moment-là, on ne peut plus avoir de dialogue et on ne...
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