Retranscription des premières minutes du podcast :
- La fierté de notre modèle économique, c'est aussi de pouvoir en faire un moment de communication, parce que je pense que c'est un moment de communication, de pédagogie d'ailleurs, même je pense, à l'égard des Français.
- Et puis moi je voudrais quand même insister sur un point particulier aujourd'hui.
- Il y a trois ans, quand ce salon s'est ouvert, il s'ouvrait dans une période d'angoisse et de crise majeure qui démarrait, puisque c'était le jour du début de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, et finalement où nous prenions conscience de la fragilité et de la vulnérabilité de nos chaînes alimentaires.
- Et donc je voudrais aussi placer ce salon sous l'angle de la reconquête de notre souveraineté alimentaire.
- Et cette reconquête, elle commence par nous en fait, dans nos étals précisément, parce qu'un de vos mots d'ordre, c'est le patriotisme agricole, notamment pour les consommateurs.
- Il faut qu'on recommence à consommer français.
- Alors patriotisme agricole, je parle surtout de patriotisme alimentaire.
- C'est vrai que nous sommes à un moment peut-être un peu particulier, de notre époque, où nous devons prendre conscience aujourd'hui de ce qu'est la nécessité de bien regarder ce que sont les produits que nous consommons.
- Et moi j'appelle les Français à vérifier l'origine des produits qu'ils consomment, parce que finalement, l'alimentation qu'ils consomment est celle aussi qui permet à l'agriculture de leur territoire de se développer et de vivre de son métier.
- Alors c'est toujours difficile parfois quand on en parle aux Français, de savoir, on se dit que tel produit a été fabriqué en France, parfois il est transformé ailleurs, parfois c'est le contraire.
- Est-ce que c'est facile pour un consommateur de s'y retrouver aujourd'hui ? Un consommateur peut regarder aujourd'hui l'origine du produit qu'il consomme.
- Et on a aujourd'hui un décret qui est passé et qui permet aussi d'afficher les viandes dans la restauration hors domicile, c'est-à-dire les restaurants, etc.
- Ce qui est surtout difficile aujourd'hui, c'est de bien faire comprendre aux Français cette valeur de leur alimentation et cette valeur de leur agriculture par rapport à cette question de souveraineté alimentaire.
- Les agriculteurs français, ça ne vous a pas échappé, depuis un peu plus d'un an, malaisent, majeurs, qui s'est d'ailleurs parfois traduit par de l'incompréhension et même de la colère, qu'on peut comprendre parce que finalement, les conditions de production dans notre pays par rapport à des conditions de production en dehors de nos frontières sont très différentes.
- Alors justement, en quoi c'est différent ? Est-ce qu'on a trop de normes, par exemple en France ? Est-ce que c'est trop difficile ? Est-ce qu'on met trop de bâtons dans les roues de nos agriculteurs ? On s'est mis un certain nombre de contraintes particulières.
- La première, de toute façon...
- Nos entreprises, comme l'ensemble des entreprises, j'allais dire, du monde de la production et de l'industrie, souffrent, entre guillemets, je vais le dire comme ça, en tout cas, font face à ce qu'est le fonctionnement particulier de la France, des prélèvements...
Transcription générée par IA