Retranscription des premières minutes :
- Que dis-je qu'on a appris hier et qui se serait produit dans le Gard ? Altercation entre deux jeunes hommes qui s'ensuient par indifférent entre les pères de ces deux jeunes qui en viennent aux mains avant que l'un d'eux ne tue l'autre en le percutant en voiture. Voilà ce qui s'est passé manifestement dans cette ville de Saint-Martin de Valgalgue, dans le Gard.
- Bonjour Claude Serpédès. Bonjour. Soyez le bienvenu sur Sud Radio. J'imagine que vous êtes complètement hébété par la violence du drame qui s'est produit chez vous cette semaine.
- Oui, on est complètement abasourdi. On en est venu à de la violence presque ordinaire où on règle des petits différents de rien du tout.
- À part un décès à la fin. C'est incompréhensible. Tout a commencé manifestement par une rixe entre plusieurs jeunes. Vous allez me corriger si je m'égare.
- Une rixe entre plusieurs jeunes au sujet d'un téléphone portable. Ensuite, cela dégénère. Les pères des deux jeunes, de deux des jeunes, viennent s'en mêler et se battent à leur tour.
- C'est ça qui s'est passé ? Oui.
- Tout à fait. Ce ne sont pas des jeunes, mais deux jeunes. Des jeunes adultes de 18 ou 19 ans. Un jeune prend le téléphone de l'autre. L'autre ne se laisse pas faire et lui donne un coup de poing.
- Ça s'arrête là. C'est le mercredi soir. Le jeudi soir, c'est le match retour. Celui qui a essayé de voler le téléphone revient et se fait filmer pour montrer que c'est lui qui a les portes.
- gros biceps quoi. Et bon, à ce moment là, le papa descend de son immeuble et les sépare. Ça se passe pas trop bien parce qu'il a une insulte, etc. Et a priori, il assène une gifle aux jeunes et qui le prend mal et qui appelle son père et c'est là que ça dégénère. Une fois que les familles sont réunies, qu'il s'y quitte, qu'il a raison plutôt que de prôner le calme, c'est la violence qui s'ensuit. On est en train de parler d'un cas où les parents en fait sont pires que les enfants. Je dirais pas pire. Dans leur attitude en tout cas, parce qu'il y a mort d'homme et qu'ils en rajoutent. Oui, j'allais dire, on peut le voir comme ça, mais c'est une escalade qui n'a pas de lieu d'être. Alors, pourquoi, comment ? Là, après, les gendarmes le diront, mais effectivement, au moins, le mis en cause est allé bien, bien, bien trop loin. Alors que tout aurait pu se régler avec des mots, avec un petit peu de bon sens. C'est-à-dire que c'est normalement de la responsabilité des adultes de ramener les jeunes à la raison et pas le contraire. L'homme qui est décédé avait 53 ans. Il est...
- Il est mort des suites de ses blessures, gravement blessé, notamment à la hanche. Il y a eu un certain nombre de témoins, en plus du drame dans votre ville hier. Et j'imagine que sur place, c'est l'émotion qui règne. Oui, c'est l'émotion et l'incompréhension. C'est l'incompréhension parce que la victime était très favorablement connue de tous ses voisins, de tout le quartier, etc.
- Il n'y a eu aucun problème, aucun problème. Donc, on ne comprend pas pourquoi on en est arrivé là.
- On ne comprend pas comment, pour un motif aussi futile, on peut en arriver là. Quelles mesures vous avez prises ? Qu'est-ce que vous avez décidé de faire dans les jours qui viennent ? Oh, là, après, ça peut arriver. Si c'est arrivé là, ça peut arriver à 3 km ou à 1 000 km. On n'arrive pas à gérer ce genre de choses. Alors, on a, bien sûr, la police municipale et les gendarmes font tout ce qu'on peut pour prévenir tout débordement. Mais il n'y a pas de débordement parce qu'il n'y a pas d'effet de bande. Il n'y a pas de banditisme. Il n'y a pas de narcotrafic. C'est incompréhensible.
- C'est la violence presque ordinaire. Pour l'honneur d'une famille, en quelque sorte. Quelqu'un qui est vexé qu'on lui ait volé son téléphone, qui se filme pour bien montrer qu'il va récupérer son honneur,...
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