Retranscription des premières minutes :
- Un drame qui a stupéfait beaucoup de français puisque ça s'est passé dans le cadre d'une cryothérapie qui a fait plusieurs victimes. On y revient avec notre invité qu'on accueille avec plaisir, Pascal Grillon, bonjour.
- Bonjour.
- Soyez le bienvenu sur Sud Radio. Vous êtes le président fondateur du groupe Cryopole, vous êtes par ailleurs kinésithérapeute, c'est important, ostéopathe et cryothérapeute.
- Avant de revenir sur les faits, j'aimerais qu'on explique à tout le monde ce que c'est que la cryothérapie, pour l'expliquer en des termes très simples et qu'on comprenne très bien de quoi on parle.
- De façon très simple, c'est une exposition à un froid extrême qui permet d'obtenir un choc thermique pour des réponses physiologiques avec un intérêt sur le bien-être, la santé, etc.
- Voilà, c'est n'y plus.
- Il y a moins que ça.
- Alors, ça permet, quelle est l'action du froid d'ailleurs ? L'action du froid, c'est physiologiquement d'avoir un choc thermique, une réponse physiologique et d'obtenir un effet antalgique, anti-inflammatoire, de bien-être, une production de cortisol, d'endorphine, plein d'éléments physiologiques positifs qui font qu'on amène du bien-être mais aussi une réponse à une désensibilisation de la douleur, une action anti-inflammatoire.
- De très bons effets sur le sommeil.
- Voilà, donc tout ça, ça doit être protocolé, mais je pense qu'on va en parler un peu après.
- Justement, on va en parler de ce protocole et on va revenir sur ce qui s'est passé cette semaine à Paris.
- Une femme grièvement blessée en état de mort cérébrale, elle était à la suite d'une séance de cryothérapie, un syndrome asphyxique dans un milieu appauvri en oxygène.
- C'est ce qu'on a appris.
- En gros, une intoxication à l'azote, si j'ai bien compris ce qui s'est passé.
- Oui, en fait, on parle de la technique cryothérapie, mais c'est ni plus ni moins qu'à la fois.
- Il n'y a qu'une problématique de technique et une asphyxie, comme vous l'avez rappelé.
- Donc, on évoque la cryothérapie, mais c'est malheureusement un accident lié à une mauvaise utilisation d'une machine.
- La technique cryothérapie fait parler, mais ça aurait été une autre machine utilisant de l'azote ou du CO2.
- C'est une panne ou une fuite.
- Exactement.
- Un protocole qui n'a pas été respecté, d'après vous.
- C'est pour ça, d'ailleurs, que vous en avez parlé tout de suite.
- Concrètement, quels sont les protocoles et les mesures de sécurité qui doivent être respectées ? Avant toute chose, j'aimerais spécifier qu'il existe deux techniques.
- Il existe une technique où on va utiliser de l'azote, comme c'est le cas sur cet accident, et une technique où on utilise des machines électriques qui sont 100% safe.
- C'est ce que nous, on a fait le choix depuis 2013 d'utiliser ce genre de technique.
- Donc, il est bien spécifié que vous avez la majorité des centres en France qui utilisent des chambres électriques.
- Donc, il n'y a aucune dangerosité.
- C'est vraiment très important de le comprendre.
- Alors, est-ce que ça veut dire que les techniques à l'azote sont plus dangereuses ? C'est une problématique d'utilisation d'un appareil et d'une défaillance technique.
- Et peut-être, alors je ne veux pas me mêler à l'enquête, j'en ai aucune idée, et surtout pas être diffamatoire.
- On est d'accord.
- Mais si vous, vous avez fait le choix de passer à l'électrique et que vous dites que beaucoup de cryothérapeutes font le choix de passer à l'électrique.
- Moi, on est 100% safe.
- Chez Cryopole.
- Chez Cryopole, dans l'utilisation de nos techniques et des machines, on a fait le choix dès le début.
- Moi, j'ai travaillé trois mois en 2012 avec des machines utilisant l'azote et j'ai basculé directement sur l'électrique parce qu'on n'a aucune dangerosité.
- On a l'équivalent en gaz de la climatisation dans votre maison.
- Donc, même si ça venait à tomber en panne, l'opérateur et le patient client ne risquent strictement rien.
- Alors, une fois que je fais de la cryothérapie et qu'on m'a garanti que c'était sûr et que je suis...
- Je suis en toute confiance.
- Quelles sont les précautions ? Qu'est-ce que je dois faire pour y avoir recours ? Vous avez le besoin d'être pris en charge par un personnel qui est formé.
- On a, nous, dans le groupe Cryopole, des infirmières qui...
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