Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et je veux parler de la Vendée. Bonjour, Alain Leboeuf. Bonjour.
- Bienvenue à vous sur Sud Radio. Vous êtes le président du conseil départemental de la Vendée. Vous êtes aussi le président du Vendée Globe, cette course absolument mythique qui va s'élancer dans une semaine depuis les Sables-d'Olonne. On va en parler longuement avec vous.
- Mais avant ça, je le disais, c'est le week-end de la Toussaint. C'est un week-end important pour la Vendée, département de plus en plus touristique.
- C'est aussi le dimanche 3 novembre, le jour de fermeture du Puy-du-Fou, fermeture annuelle. Le parc qui rouvrira d'ici quelques mois.
- D'abord, est-ce qu'on peut faire un bilan touristique, soit du week-end, soit des vacances, pour la Toussaint ? Oui. Oui, écoutez, le bilan touristique de l'été était plutôt moyen. Le bilan touristique de l'arrière-saison est extraordinaire.
- Extraordinaire. Bien évidemment extraordinaire. On a cette chance, effectivement, d'avoir le Puy-du-Fou.
- Et qui attire toujours autant de visiteurs. Et puis depuis 15 jours maintenant, eh bien nous avons, avec l'ouverture du village du Vendée Globe, cette visite incontournable de ces magnifiques bateaux qui vont partir faire le tour de l'océan.
- Ce sont des images assez extraordinaires. Et les visiteurs ne se sont pas trouvés. C'est par milliers de visiteurs que nous accueillons chaque jour dans un bon état d'esprit.
- Avec le sourire. On voit la joie de vivre sur ce village. Et c'est ce qui me réjouit particulièrement.
- Alors évidemment, le Vendée Globe, pour ceux qui verront la vidéo de cette interview sur la chaîne YouTube de Sud Radio, vous portez fièrement une chemise aux couleurs du Vendée Globe ce matin.
- Concrètement, est-ce qu'on peut dire que c'est la course aujourd'hui la plus mythique du monde de la voile ? Oui, tout à fait. Tous les témoignages vont dans le même sens.
- Quand on a commencé à goûter un petit peu...
- à la voile, quand on devient un spécialiste progressivement, il y a un rêve. Un rêve par-dessus tout. Celui, un jour, de pouvoir partir autour du monde.
- Mais dans le partir autour du monde, il y a ce qui fait rêver encore plus. C'est la course en solitaire, sans escale. Et cette course devient vraiment la course référence, le summum.
- On parle de l'Everest, des mers.
- Il faut partir vers ces mers du Sud qui peuvent à certains moments être déchaînées. C'est une expérience de vie extraordinaire pour tous ceux qui ont la chance de le faire.
- Je rappelle qu'ils ne sont pas si nombreux depuis le début de cette expérience. 35 ans désormais. C'est un petit peu plus de 200 candidats qui sont partis sur ces routes du Vendée Globe.
- Mais 114, simplement, ont pu arriver à finir cette course.
- C'est vraiment la course référence, la course unique au monde. Et c'est pour ça aussi que nous avons de plus en plus d'étrangers. 14 skippers internationaux vont se lancer dimanche prochain.
- Exactement. Depuis les Sables d'Olonne. Alors, on peut rappeler comment ça se passe. Un départ des Sables...
Transcription générée par IA