Retranscription des premières minutes du podcast :
- Avec une veillée d'armes judiciaires, en quelque sorte, on est avec notre invité Michel Bossy. Bonjour.
- Oui, bonjour. Soyez le bienvenu sur Sud Radio.
- Vous êtes le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Tarn.
- C'est demain, normalement, espérons-nous en tout cas, que le tribunal administratif de Toulouse doit donner son avis sur la poursuite ou non du chantier de l'autoroute A69. Le rapporteur public a demandé l'annulation des travaux.
- Est-ce que vous redoutez la fin du chantier de l'A69, alors même que celui-ci est bien entamé ? Écoutez, redouter, c'est un bien grand mot. Excusez-moi. Mais disons qu'il y a toujours un risque.
- Et ce risque pèse aujourd'hui sur le territoire et sur les entreprises tarnées, sur l'ensemble des habitants.
- Et oui, il y a de l'inquiétude. Il y a de l'inquiétude, mais il y a aussi beaucoup d'incomptes.
- Donc bien sûr, on ne comprend pas aujourd'hui que les décisions de l'État puissent être remises en cause de cette manière-là.
- On ne comprend pas qu'après 40 ans de débats, après toutes les étapes qui ont été respectées, après 19 mois de travaux, on puisse en arriver là.
- Quelle est l'avancée des travaux à ce stade dans le Tarn, très concrètement ? On est à 65% des travaux réalisés. 350 millions d'euros ont été investis, engagés, sur un budget total de 450.
- Donc on imagine mal aujourd'hui, si vous voulez, qu'un arrêt puisse se faire sur ce chantier, et surtout quand on en connaît les conséquences.
- Mais alors comment on explique malgré tout que les travaux puissent être aussi bien avancés alors que tous les recours sur le fond n'avaient pas été purgés, puisque c'est manifestement le cas, le risque subsiste ? Mais non. Mais les travaux se font en toute légalité. Écoutez, il y a aujourd'hui...
- Je dirais que tout a été respecté sur cette autoroute depuis la durée. Les travaux se sont déroulés tout à fait normalement.
- On a passé tous les caps qu'il fallait passer. Et voilà. Donc aujourd'hui... Je reviens sur le sujet, si vous voulez, qui est important pour nous.
- Vous m'invitez, moi, en tant que chef de la chambre de commerce du Tarn. Moi, je suis désolé. Aujourd'hui, je suis représentant mon établissement public.
- Non, certes, on est représentant du monde de l'entreprise et des entreprises. Et aujourd'hui, ces entreprises, elles sont à la fois angolaires, trilistes, inquiètes. Elles ont peur, aujourd'hui. Et si vous voulez, vous avez entendu les déclarations de Pierre-Yves Revol, des labos phares...
- Parlons-en, justement, parce que... D'abord, Pierre-Yves Revol est le président du groupe des laboratoires Pierre-Fabre.
- C'est vraiment une entreprise indissociable de la ville de Castres. Il s'est exprimé il y a une semaine dans la dépêche du midi, annonçant que l'annulation de l'autoroute pouvait remettre en cause à terme l'implantation à Castres du groupe Pierre-Fabre.
- Ça paraît inconcevable, parce que... Pardon, mais Castres...
- Oui, mais ce territoire, si vous voulez, est en total déclin depuis maintenant des années par rapport à toutes les...
Transcription générée par IA