Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est la toute première visite pontificale de toute l'histoire de la Corse. C'est dire si cet événement est absolument historique.
- On en parle avec nos deux invités. En studio avec moi, Daniel Duigou. Bonjour. Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes prêtre, ancien journaliste. Vous êtes aussi psychologue, notamment.
- Nous sommes également en duplex de la Corse avec Gérard Squarcioni. Bonjour.
- Bonjour. C'est beau. Il y a eu soleil. C'est la Corse. C'est la Corse, évidemment. C'est historique.
- Vous êtes en direct d'Ajaccio. Vous êtes prêtre. Tenez-vous bien, vous qui nous écoutez sur Sud Radio.
- Gérard Squarcioni est prêtre du diocèse de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie.
- Prêtre diocésain, je précise. Prêtre diocésain. Vous avez raison de le dire.
- Et aussi à Olmi-Capella, en Corse. Vous êtes revenu de Nouméa par vos propres moyens pour participer à la messe pontificale.
- Quel périple pour un événement aussi historique ! Évidemment, c'était important. C'était important pour vous.
- Le prêtre vient d'atterrir. Quel est votre programme ? Qu'est-ce que vous allez faire dans les prochaines minutes ? Le pape vient d'atterrir. Le pape vient d'atterrir. Pardonnez mon lapsus.
- Eh bien, je suis au soleil devant la cathédrale. Et on attend pour rentrer. Alors il y a quelques évêques qui se promènent.
- Oui. Et ils peuvent encourir.
- Exactement. C'est une veillée très importante. Daniel Duigou.
- Oui. On parle beaucoup de l'étonnement.
- Le fait que le pape aille à Corse et ne soit pas présent à la cathédrale. Donc il y a une sorte de malentendu, je dirais.
- On va les lever, d'ailleurs, ces malentendus, parce qu'il y a un événement historique.
- Le pape a choisi la Corse pour plusieurs raisons, notamment parce que la ferveur catholique dans l'île de beauté ne laisse pas le pape François insensible.
- D'abord, peut-être, je vais poser la question à Gérard Squarchoni. Et Daniel Duigou, vous répondrez juste après.
- Qu'est-ce que la ferveur catholique a de particulier en Corse, quand on la compare au reste du pays ? Sans être chauvin, on n'est plus chrétien sur une île, en général, que sur un continent, surtout en France, où il y a une perte d'importance, quand même.
- En Corse, on a gardé des traditions très anciennes, des processions. Les Corses sont très croyants, en fait, en général.
- C'est une foi populaire et qui est festive en même temps.
- Plus festive, plus démonstratif aussi ? Je pense, je pense.
- Ça sonne toujours. Et la loi de séparation de l'Église et de l'État, on l'applique, mais à notre manière.
- Quelle est la manière corse d'appliquer la loi de séparation de l'Église et de l'État ? Eh bien, on l'applique largement. On applique la loi en tenant compte de la loi, mais en faisant des, comment on dirait, des fins fidélites, comme on pourrait dire.
- On est dans le droit romain, finalement. On peut toujours interpréter une loi de manière très ouverte ou très fermée.
- Daniel Duigou ? On est ouvert.
- Voilà.
- D'abord que le pape est mal à l'aise avec la...
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