Retranscription des premières minutes du podcast :
- Alors on va pas se mentir, on avait de toute façon prévu de parler gastronomie parce que évidemment beaucoup de français vont retourner au fourneau avec des mets d'exception cette semaine pour Noël.
- Mais on est en plus obligé, on ne pouvait pas ne pas le faire, on est obligé de rendre hommage à Maïté qui nous a quitté hier, qui a marqué des générations de téléspectateurs avec la cuisine des mousquétaires.
- D'auteurs aussi, d'auditeurs aussi, pardon, puisque Maïté était aussi animatrice sur Sud Radio de 96 à 98.
- Des recettes qui sont restées, des moments cultes aussi devant lesquels on a grandi.
- Alors on va se souvenir avec nos deux invités. Vincent Fergnaud, bonjour ! Bonjour Jean-Marie.
- Bon, j'ai abrégé évidemment votre grasse matinée ce matin, on devait vous retrouver à partir de 10h sur Sud Radio, mais bon.
- Tout va bien, moi je suis à la cuisine très tôt en ce moment, pendant préparation des fêtes.
- Ça me paraît logique, préparation des fêtes pour celui qui anime.
- Fergnaud fait le marché, on vous retrouve à partir de 10h jusqu'à 11h aujourd'hui, je le rappelle.
- On est aussi avec notre autre invité, Rodolphe Regnaud, bonjour ! Allez, bonjour ! Bienvenue sur Sud Radio, chef étoilé à l'auberge du Pont à Pont du Château, on est dans le Puy-de-Dôme précisément.
- On va parler évidemment de ce que vous préparez pour les fêtes, de vos spécialités, de vos repas exceptionnels à tous les deux, puisque j'ai la chance d'avoir deux grands cuisiniers sur Sud Radio en ce moment, quand même, j'insiste.
- Mais avant ça, je voudrais qu'on se rappelle quelques souvenirs.
- Enfin, franchement, on a grandi devant ces scènes, comme par exemple, écoutez cette scène culte, c'était sur le service public de la télé, Maïté qui s'occupe d'une anguille.
- Viens là, ma chérie, tu n'auras pas ma peau.
- Ben dites-moi, c'est vigou, cette anguille.
- C'est terrible.
- Terrible, hein ? Vous avez l'air de vouloir dormir, eh ? Oui, oui, c'était une...
- Là, c'est rien.
- Ça y est.
- Hop ! Voilà ! Plein de choses qui ont changé depuis, évidemment, on ne tuerait plus aujourd'hui une anguille en direct à la télévisio.
- Évidemment, je ne sais pas si c'était en direct, d'ailleurs, une anguille qui glisse.
- Bon, c'est des souvenirs qui vous ont marqué, vous le tiens, Vincent Fergnaud, l'homme de radio et de télé que vous êtes.
- Ben, évidemment, évidemment que ça m'a marqué, comme tous mes confrères et mes consoeurs de la presse gastronomique et des médias, parce que ça a été un peu notre récolte du terroir, en tout cas en ce qui me concerne.
- C'est vrai que, vous le savez, moi, j'ai passé ma carrière à voyager partout en France, mais pour trouver cette cuisine des origines.
- Parce que Maïté, ce n'est pas seulement une cuisine de terroir.
- C'est d'abord une cuisine de femme, une cuisine de cuisinière et pas de chef.
- Aujourd'hui, tout le monde est chef.
- À l'époque, top chef, tout le monde est...
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