Retranscription des premières minutes du podcast :
- Un homme qui a fait tout seul le tour du monde, en solitaire je le disais, le vainqueur du Vendée Globe, M. Charlie Dalin.
- Bonjour. Bonjour. Bienvenue sur Sud Radio.
- Alors vous avez quand même réalisé un exploit absolument hallucinant.
- Vous avez pulvérisé le record d'Armel Lecléache dans le Vendée Globe.
- 64 jours, 19h22 et 49 secondes.
- Vous avez mis 9 jours de moins que le précédent record.
- Est-ce que vous attendiez d'abord à une telle performance ? Non, clairement pas.
- Je savais que les bateaux étaient capables de descendre sous, de passer la barre des 70.
- Mais de là à descendre sous la barre des 65, non vraiment pas du tout.
- C'est incroyable, incroyable ce qui s'est passé.
- D'autant plus incroyable que vous avez livré un sacré duel avec votre poursuivant.
- Quand vous avez passé le Cap Horn, qui était peut-être le moment le plus redouté, vous aviez seulement 10 minutes d'écart.
- Avec Johan Richaume pour Paprec Arkea.
- 10 minutes d'écart, ça veut dire que vous vous êtes livré un mano à mano tout autour du monde.
- À quel moment ça s'est joué la course ? Dans la remontée de l'Atlantique, au large du Brésil, pas loin de Rio de Janeiro.
- On passe dans une zone assez perturbée avec beaucoup d'orages.
- J'arrive à reprendre l'avantage à ce moment-là et ne plus lâcher la tête jusqu'à l'arrivée.
- Et comment vous le reprenez justement ? Qu'est-ce qui fait que vous saisissez cette chance ? Je pense que je suis...
- Je me sens bien avec le bateau.
- J'ai l'état de flot, comme on dit dans le sport.
- À ce moment-là, je suis inspiré.
- Je fais un petit décalage vers l'est par rapport à lui.
- J'arrive à toucher des vents un petit peu plus favorables.
- J'arrive à le doubler.
- C'est un moment où j'étais vraiment en phase avec la météo et avec le bateau.
- Et comment vous l'avez vécu ce moment ? Vous le doublez ? J'étais heureux.
- On a des pointages toutes les 4 heures.
- Comme vous.
- Exactement.
- Toutes les 5 minutes.
- Pour moi, quand même, c'est moins dangereux pour nous.
- Et du coup, il y a un moment, il y a un pointage.
- Je sens que ça va aller.
- Je sens que je vais être devant.
- Et quand je revois que mon nom, leader de la course, ça m'a bien boosté.
- Effectivement.
- Et à ce moment-là, quand vous repassez devant, est-ce que vous vous êtes dit ça y est, c'est bon, c'est pour moi ? Non, je me dis que c'est bon.
- Je tiens le bon bout, mais que la route est encore longue.
- Que tout peut toujours arriver.
- Alors, il faut souligner quand même la performance que vous avez réalisée.
- Celle de Johan Richaume aussi.
- Et celle de Sébastien Simon.
- Parce que vous n'êtes que 3 à être arrivés.
- Ce qui signifie que tous les autres, à partir de Sam Goodchild, sont toujours en mer à l'heure qu'il est.
- Donc, ça veut dire quand même que vous êtes...
Transcription générée par IA