Retranscription des premières minutes du podcast :
- Générique Véronique Leflocq qui est avec nous sur Sud Radio.
- Bonjour à vous Véronique.
- Bonjour.
- Présidente de la coordination rurale.
- Alors vous avez beaucoup progressé aux dernières élections des chambres d'agriculture.
- Vous avez ravi en tout 14.
- 14 chambres et on devient le premier syndicat agricole.
- Si on divise par deux, la première équipe qui est à deux quoi.
- Exactement.
- Enfin c'est facile de dire qu'on a gagné quand on divise par deux le score des autres quand même.
- Mais bon.
- Non mais ils sont à deux.
- C'est une bonne guerre.
- Ils sont à deux.
- Effectivement vous êtes arrivé donc juste derrière l'alliance entre la FNSEA et les jeunes agriculteurs.
- Je précise qu'on recevra d'ailleurs le président des jeunes agriculteurs dans cette matinale à 10h45 sur Sud Radio.
- La coordination rurale qui est devenue dans l'esprit des français le syndicat des bonnets jaunes.
- Le syndicat aussi des agriculteurs en colère.
- Vous le confirmez.
- Eh bien écoutez.
- Quelle raison on aurait de ne plus être en colère.
- Est-ce qu'on a été satisfait dans nos attentes.
- Je pense qu'il suffit.
- Il suffit de circuler dans le salon un peu partout et de demander aux agriculteurs qu'est-ce qui a changé dans leur quotidien.
- Pour le moment rien.
- Et pourtant ça contraste un petit peu ce que vous nous dites avec ce qu'on a pu voir hier.
- On s'attendait à ce qu'Emmanuel Macron soit à peu près aussi chahuté que l'an dernier.
- Ça avait été très difficile.
- Il y avait eu des sifflets des bousculades assez violentes.
- Hier globalement le président de la République a été plutôt bien accueilli.
- Il y a une loi qui vient de passer.
- Elle est plutôt correctement accueillie par les agriculteurs.
- Alors plusieurs choses.
- D'abord on a compris que le président ne pouvait pas.
- Nous comprendre.
- Vous lui avez parlé pourtant.
- On lui a parlé.
- On lui a répété.
- Enfin je lui ai répété ce que je lui avais déjà demandé au nom de la coordination rurale il y a un an.
- Il y a des agriculteurs qui attendent ce qui nous a été promis.
- Les prêts de consolidation.
- Les prêts de restructuration.
- Les années blanches.
- Tout ça.
- Tout ça n'est pas encore effectif.
- Il faut dire la vérité aux citoyens et aux agriculteurs.
- Ensuite le président a reparlé bien sûr de la loi d'orientation.
- Il a dit qu'il n'y avait pas de loi d'orientation agricole mais personne ne connaît l'orientation de cette loi l'orientation devrait être économique pour pouvoir faciliter l'installation des jeunes et ça ne vous suffit pas aujourd'hui ce qui est en place concrètement la première demande que vous faites aujourd'hui c'est quoi précisément au pouvoir public et bien justement du revenu tout doit être fait toutes les conditions doivent être mises pour justement ramener du revenu dans nos exploitations et ça s'adresse d'abord à tous les industriels qui nous achètent nos marchandises.
- Alors ça s'adresse à tous les industriels qui nous achètent nos marchandises.
- C'est une première chose il y a des négociations...
Transcription générée par IA