Retranscription des premières minutes du podcast :
- Un bilan avec le président d'une agence qui revient de loin, on peut le dire. D'ailleurs, on est ravis d'accueillir notre invité sur Sud Radio, Jean Verdier.
- Bonjour. Oui, bonjour. Bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes le président de l'agence Bio, l'agence Bio qui encourage les consommateurs à consommer bio et les exploitants agricoles à passer au bio. Le bio, concrètement, c'est quoi ? C'est sans produits chimiques ? Alors le bio, c'est quelque chose qui est régi au niveau d'une loi, clairement, qui indique effectivement pas de produits chimiques de synthèse pour la protection des cultures et pas d'ingrédients chimiques de synthèse pour les amendements et l'alimentation des plantes. Et de même, c'est très contrôlé au niveau de l'élevage et également au niveau de la transformation, puisqu'on est tenu à un cahier des charges extrêmement strict et extrêmement contrôlé. Donc c'est quelque chose de régi.
- Et votre rôle, c'est de sensibiliser le public aux bienfaits.
- C'est-à-dire de la consommation de l'agriculture bio tout en sensibilisant les professionnels à l'intérêt de passer au bio, c'est ça ? Bien sûr. Et à l'occasion du Salon de l'agriculture, nous étions présents. Et vous savez que c'était sous l'égide de la fierté française de l'agriculture.
- Et également, on peut dire que l'agriculture biologique est notre fierté également, puisque 10% de nos terres sont en agriculture biologique et 6% de la consommation est issue d'agriculture biologique.
- Donc on a fait déguster des milliers et des milliers de produits, des produits également transformés, des biscuits, des confitures, des jus, et également, nous avons cuisiné en permanence.
- Nous étions présents avec des chefs volontaires qui ont fait connaître.
- Vous êtes venu avec une spatule en bois, des spatules en bois, siglées de l'agence bio.
- C'est le symbole quand même de la cuisine. Le bien manger passe... On est en France. On a une fierté du bien manger, fierté de la convivialité.
- Et nous sommes à la période... Bientôt, on va être...
- Oui.
- Donc à l'époque du barbecue, donc le barbecue bio, ça va de l'entrecôte en passant par le tofu et les légumes grillés également, et bien d'autres choses, suivant l'imagination du cuisinier.
- Il faut tout, évidemment. Tous les goûts sont dans la nature. Et merci de m'avoir fait penser au barbecue. C'est un peu tôt dans la saison, mais ça approche. Vous avez raison.
- Bon, parlons maintenant de votre agence. Je l'ai dit, vous revenez de loin, c'est vrai. Un amendement de la droite sénatoriale prévoyait la suppression de votre budget de plusieurs millions d'euros.
- En ce moment, les agences de l'État n'ont pas la cote. On dit qu'elles coûtent trop.
- Chers, on dit qu'il y en a trop et qu'elles ne servent pas à grand-chose. C'est ce qu'on a dit, globalement.
- Comment vous prouvez votre efficacité et l'efficacité de votre action à la fois aux députés et à la fois aux Français ? Alors les députés, on a eu plus de 20 délégations lors de ce salon de l'agriculture. Donc ça montre qu'il y a un intérêt, à la fois un intérêt unanime.
- On est une fabrique de consensus. Je crois que c'est transpartisan. Donc tout le monde aujourd'hui est d'accord pour dire que l'agence bio a son utilité.
- Et son utilité, ben écoutez, ça se retrouve... On parlait de souveraineté sur le plan militaire tout à l'heure. C'est ce que vous évoquiez.
- Et je parlerai de souveraineté alimentaire, qui est quand même là aussi au niveau, au cœur de l'agriculture biologique, puisque 80% des produits consommés en France, hors les produits exotiques tels que le café, le chocolat et des choses qui ne peuvent pas se produire chez nous, hors ces exotiques, 80% sont issus de nos cultures et de nos campagnes françaises.
- Des campagnes françaises, et ça c'est important.
- Alors cette souveraineté, ça n'arrête pas là. Puisque la souveraineté, c'est aussi les intrants qu'on n'importe pas. Je vous le disais...
- On appelle ce que c'est qu'un intrant, pour tous ceux qui nous écoutent.
- Ah oui, pardon. Les produits qu'on achète à l'extérieur...
- Vous n'excusez pas, c'est pas grave.
- La guerre de l'Ukraine a révélé qu'il fallait importer beaucoup de produits azotés, qui permettent de produire des engrais chimiques.
- Et le...
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