Retranscription des premières minutes du podcast :
- Parce que s'il est 9h07 heure de l'Hexagone, a priori, il est 8h07 heure de Dublin. Bonjour, Daniel Herrero.
- Amis de Sud Radio, bonjour. Jean-Marie, bonjour. Effectivement, il est assez tôt sur la Terre d'Irlande encore.
- Effectivement. On vous torture un petit peu, mon cher Daniel, parce que vous êtes en direct de Dublin.
- Vous avez passé une belle soirée, je vous le souhaite, mon cher ami, dans les pubs dublinois après cet exploit.
- D'abord, est-ce que vous vous attendiez à vivre un succès pareil ? Sûrement pas, quand même. Nous avions dans les informations l'observation des deux équipes en présence.
- Le moment dans le tournoi Destination, c'était l'avant-dernière des matchs.
- Il allait être sans doute décisif pour l'obtention du titre pour la saison 2025.
- Et à la sortie, on ne s'attendait pas. On s'attendait sûrement à quelque chose de gros, de dense, de gaillard.
- De rude, je dirais même, de très rigoureux. Un match de haute intensité, on dirait.
- Mais de là à voir la qualité du jeu produit pendant une heure et demie, et en même temps l'écart du score, et la victoire flamboyante et incontestable du 15 de France, on ne s'attendait pas.
- L'écart de score est signifiant d'un bonheur rare.
- Il peut y être procuré par les 15 de France.
- Jules Boscherini.
- Salut, Daniel. Tu disais, voilà, un match avec une énorme intensité.
- Mais à quel moment est-ce qu'il a basculé, ce match ? Parce qu'il y a eu la blessure de Lowe en avant-match, la blessure de Dupont.
- À quel moment ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Non, alors avant le match, la blessure de Lowe pour le 15 d'Irlande est un petit préjudice.
- Mais il ne semble pas espérer l'allure générale des Irlandais.
- La blessure d'Antoine Dupont va être effectivement...
- C'est quelque chose de très signifiant, de très important dans le déroulement du match.
- Me semble-t-il que l'entame du match, les deux équipes sont à bloc, tu vois, à bloc d'énergie, à bloc de santé, à bloc d'appétit de combat.
- Et les 20 premières minutes sont incroyablement brillantes pour le 15 d'Irlande.
- Incroyable ! Le rugby produit par les Irlandais pendant ces 20 premières minutes, il est magnifique.
- Il est magnifique de combativité, il est magnifique de construction, il est magnifique d'aisance technique.
- Et donc, c'est très...
- C'est très, très spectaculaire.
- Ça va durer 20 minutes.
- Et à la 20e minute, les Français qui ont beaucoup subi, mais qui ont été très en place dans l'organisation, dans la maîtrise de la défense, les Français sont, je veux dire, de belles sérénités tout en ayant beaucoup subi.
- À la 20e minute, avant la blessure d'Antoine Dupont, un premier mouvement construit par les Français, un premier mouvement à caractère offensif, amène quasiment une situation d'essai.
- Oh ! Il y a comme ça une espèce de petite sensation que, la possibilité offensive se déclenche avec l'Aïs de France, elle peut créer une inversion, quoi.
- Là-dessus, Antoine se blesse, et ça met à la fois douleur, inquiétude, désarroi, plus que trouble technique.
- Ça va être assez étrange.
- Le moment de la première initiative française et de la blessure d'Antoine, ça crée un espèce de momentum de culbute.
- Et à partir de là, à partir de là, l'heure qui va suivre, c'est-à-dire de la 20e...
- De la 20e à la 80e, ça va être un plein épanouissement de rugby français.
- Oui, en fait, un 15 de France qui est presque libéré par la blessure de son meilleur joueur.
- C'est très, très paradoxal.
- Daniel, on restait sur deux défaites consécutives contre l'Irlande.
- C'était la meilleure équipe d'Europe, pour le coup.
- Qu'est-ce qui fait que le rapport de force s'est inversé ? Alors, Jean-Marie, là, il y a l'énigme, le mystère, et en même temps, la splendeur.
- Tu vois, nous avons la sensation qu'avait la blessure d'Antoine, une espèce de...
- Non pas de choc psychologique, mais d'altération un peu de la pleine confiance du rugby français, mais non pas dans l'abaissement potentiel du jeu, mais sans doute dans la souffrance morale que peut ressentir Antoine Dupont.
- La révolte.
- Oui, alors, je ne sais pas.
- On ne le perçoit pas radicalement dans le match.
- Ce que l'on voit, c'est que...
Transcription générée par IA