Retranscription des premières minutes du podcast :
- Notre invité, c'est Marc Lavoine, chanteur, écrivain, acteur. Vous publiez « Quand arrivent les chevaux » chez Fayard.
- En même temps, il y a un EP qui sort. Et puis « Les souliers rouges » qui sera retourné au Casino de Paris 24, 25 et 26 janvier.
- « Quand arrivent les chevaux », ce livre qui paraît chez Fayard, qui est une sorte d'ovni littéraire parce qu'il a une forme très particulière.
- C'est un peu un conte.
- C'est un conte, c'est un dialogue, en tout cas dans une grande partie du livre, entre vous et votre maman, les trois dernières semaines de sa vie, votre éditrice.
- Quand je fais parler les heures, je fais parler les plantes. Ma mère parlait avec les plantes, elle parlait seule. Je fais parler l'eau, la rivière, l'arbre, etc.
- Je me suis dit, je vais faire parler un peu tout le monde. Donc le cheval, tout le monde parle. Et tout le monde s'exprime.
- Et moi, j'entends tout le monde. Et donc, si vous voulez, c'est une façon de...
- de voir la vie autrement, de la considérer différemment.
- Il y a beaucoup d'humour. C'est plutôt drôle dans les dialogues. Il faut le dire à nos éditeurs.
- C'est très poétique aussi. On dit surréaliste parfois parce que vous l'évoquez. Vous parlez de ce rapport au cheval qu'il y a là.
- Le cheval est central dans la vie de l'homme. Dans la vie de l'homme et de la femme, le cheval est au centre de Guernica. Il est dans toutes les guerres. Il est partout.
- Et ce cheval qui est mi-sauvage, mi-domestique, on peut monter dessus. Il peut vous tuer comme il peut vous sauver la vie.
- Donc si vous voulez, c'est...
- Et puis cet animal n'est pas...
- L'homme n'est plus sauvage. L'homme a réussi à rendre tous les animaux de la terre. Maintenant, à part les poissons, ils sont plus sauvages.
- Et encore, les poissons...
- Mais ce livre, vous l'avez écrit, en fait, il y a un certain temps.
- Oui, je ne sais plus exactement parce que depuis qu'il y a les morts, les heures qui tombent, je ne les compte pas.
- Je n'ai plus la notion du temps, mais ça fait sept ans, je crois, qu'il est sur ma table de travail et que je n'osais pas le lire.
- Quand mon éditrice m'a appelé pour me dire qu'il fallait le lire, il fallait le rendre.
- Et je l'ai lu avec mon attaché de presse, Marie, et puis on a trouvé que c'était correct.
- Vous ne l'aviez pas réouvert depuis que vous l'aviez...
- Je ne l'avais pas relu, non.
- Pas relu.
- Et donc, ça m'a surpris quand même de lire ce livre. Je me suis dit, tiens, c'est moi qui ai fait ça.
- Et donc, du coup, je l'ai fait lire et puis ils ont aimé.
- Et pourquoi le partager ? Puisque c'est assez intime, directement.
- Pourquoi le partager ? Pourquoi le sortir ? Oui, puisque vous l'aviez mis de côté.
- Tant que je...
Transcription générée par IA