Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. Et notre invité aujourd'hui, le réalisateur-photographe Yannathios Bertrand. Bonjour à vous.
- Bonjour. Vous êtes là ce soir. Vous proposez sur M6 à 21h10 Nature pour une réconciliation. Un nouveau film dans, on va dire, la même veine que les précédents, avec ces très belles images aériennes. On va loin, on va dans l'espace, mais on revient très vite sur Terre aussi. Avec un fond, on va dire...
- Pourquoi une réconciliation, cette Terre que vous dites dès le début ? Que nous arrive-t-il, finalement ? J'assiste à la disparition du vivant. C'est quasiment vos premiers mots.
- Parce qu'on est complètement coupés de la nature. On connaît plus rien de la vie des sols. On connaît plus la nature. Quand on est complètement...
- On veut pas savoir... En fin de compte, on veut pas croire à ce qu'on sait.
- Tout le monde dit... Donc on est coupés de la nature complètement. Donc c'est une réflexion sur... Oui, pour une réconciliation, pour refaire le lien profond qu'il y a entre la nature et nous.
- Parce que sans nature, il n'y a plus rien. On vit plus, quoi. Par exemple, on peut en parler des pesticides et des insectes. Quand vous lisez la page du monde, la page planète du monde, il n'y a pas de bonnes nouvelles, quoi. C'est les océans qui ont dépassé la chaleur de 22 degrés. C'est 22 degrés, c'est beaucoup pour la nature.
- La mer, c'est le CO2. L'Amazonie qui émet plus de CO2 qu'elle en pompe. Même chose pour l'Arctique, quoi. Toutes les mauvaises... Les choses sont mauvaises, quoi.
- Il n'y a pas de bonnes nouvelles. Alors qu'est-ce qu'on fait avec tout ça ? Les insectes. On parlait de bio et des insectes. J'ai commencé comme ça.
- On estime que si on continue comme ça, il n'y aura plus d'insectes du tout à la fin du siècle. Mais sans insectes, il n'y a plus de nature, il n'y a plus rien, quoi.
- Comment vont se trouver les oiseaux ? Comment vont se... C'est la base même.
- On est complètement aveuglés par notre façon de vivre, de produire de plus en plus et de moins en moins cher.
- Mais est-ce qu'on n'est pas dans une certaine fatalité, en fait ? On s'est servi de la terre, on s'est servi pour se nourrir.
- Moi, j'ai de l'espoir. Je crois toujours qu'on peut y arriver. L'intelligence humaine...
- Mais vous croyez en l'homme ? Croyez que l'homme soit bon ? De plus en plus. De plus en plus, je crois...
- Avec ce qui s'est passé aux Etats-Unis, vous pensez que...
- Alors moi, je veux dire... En vieillissant, je crois en l'amour. L'amour de la vie, l'amour des autres.
- Et je n'ai plus envie de me battre, j'ai envie d'aimer.
- De me battre, mais dans un sentiment profond qu'il faut aimer la vie et y croire.
- C'est la seule chose. Oui, c'est un peu nunuche, c'est un peu simple.
- Non, non, non, c'est touchant.
- Oui,...
Transcription générée par IA