Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. On reçoit un invité dont c'est le dernier jour en fonction dans une institution dont on parle beaucoup.
- C'est l'ARCOM. Et on reçoit Hervé Gautchot. Bonjour, Hervé Gautchot. Bonjour.
- Donc c'est vraiment le dernier jour du disco, comme dit la chanson. C'est le dernier jour du disco, oui, pour ce qui me concerne.
- Mon mandat se termine ce soir à minuit. Et une émotion ? Oui, oui, oui, parce que j'ai été vraiment très heureux pendant ces 6 années. C'est la qualité du travail, la nature des dossiers qui sont passionnants.
- Et puis une ambiance, voilà, vraiment sans flagornerie aucune pour mes collègues, l'ambiance à l'ARCOM avec les membres du collège et avec les équipes, c'était formidable.
- Oui, parce que c'est une institution, vraiment, aujourd'hui, il faut en parler, qui...
- Qui est rentrée dans le quotidien des Français aussi, parce qu'on peut saisir l'ARCOM. Il y a des campagnes aussi sur l'utilisation, les dangers des médias, les dangers des informations, les fake news.
- Il y a un lien que vous avez instauré avec les téléspectateurs et les auditeurs.
- Oui, c'est vrai. Et je crois que le président Maistre le rappelle souvent, c'est qu'il n'y a absolument aucune autorité administrative indépendante, parce qu'il y en a d'autres, hein, à l'ARCEP, la CNIL, il y en a plusieurs.
- Il y en a aucune qui suscite autant de relations quasi personnelles entre les Français et cette institution. Finalement, elle est un petit peu comme la télévision ou la radio.
- On est chez les gens, et ils pensent à bon droit, d'ailleurs, qu'on leur appartient d'une certaine manière, ce qui est vrai, finalement, puisqu'on est financés par l'État et donc par l'impôt.
- Donc on est vraiment au service des Français, et ils le sentent.
- Vous êtes rentré il y a 6 ans. Ça s'appelait le CS1.
- Vous êtes rentré avant que ça devienne l'ARCOM. Qu'est-ce qui a changé dans les médias en 6 ans ? Qu'est-ce qui a...
- Tout. Tout a changé quand je suis arrivé au Conseil supérieur d'audiovisuel en 2019. Les plateformes de vidéos à la demande, d'abord, il n'y en avait pas autant qu'aujourd'hui.
- Il y avait surtout Netflix et Amazon, et elles n'étaient pas dans le champ de la régulation. En ce qui concerne la radio, puisque c'est le secteur dont je me suis le plus occupé, le DAP+, la radio...
- Les radios numériques terrestres, c'était 20% de couverture de population. Et finalement, personne n'en parlait, parce que les gens ne savaient pas encore ce que c'était, alors qu'aujourd'hui, c'est 65% de couverture et 620 radios qui sont dessus. Et ça se déploie même dans les Outre-mer.
- On commençait à s'intéresser à la régulation de la haine en ligne et de la lutte contre les fausses informations sur les réseaux sociaux avec la loi de décembre 2018, qui n'a jamais été véritablement opérationnelle. Aujourd'hui, c'est rentré dans le champ de la régulation grâce à la directive européenne du Digital Services Act et...
Transcription générée par IA