Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
- Et en compagnie de notre invité, Jamy Gourmont, pour le monde de Jamy, le changement climatique, « Ma maison en première ligne », c'est lundi soir sur France 5. On continue notre zapping avec vous, Gilles, aussi.
- Parce qu'on va pouvoir parler de ce son que j'ai choisi pour Jamy. Justement, on va donc parler du changement climatique et de l'impact sur nos maisons en première ligne. Sachez qu'une des conséquences dramatiques des répétitions des inondations ces dernières années fait que les assurances ont tellement augmenté leurs cotisations que les villes, désormais, ne sont plus assurées contre les inondations. Elles ne peuvent plus payer. Vous l'abordez, d'ailleurs, en partie dans le documentaire que nous, on a pu voir en avance avec Christine. Écoutez ce reportage de TF1.
- Les sables d'Olonne.
- Une ville avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
- Depuis le 1er janvier 2024, la mairie n'est pas assurée.
- La mairie n'est donc pas couverte en cas de sinistre, comme ses autres édifices au centre-ville.
- Écoles, gymnases, marchés, EHPAD, crèches, plus aucun bâtiment municipal n'est assuré.
- Les élus ont refusé les nouveaux tarifs imposés par l'assurance.
- Le niveau de franchise était de plus d'un million. Nous avions des franchises qui étaient de l'ordre de 40 000 à 50 000 euros auparavant.
- Pour nous, c'était inacceptable.
- Voilà, entre autres, ce qui fait peur aux assurances.
- Qu'une tempête pire que Xintia s'abatte à nouveau sur les sables d'Olonne.
- Dans les prochaines décennies, avec le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer, l'eau pourrait créer des dégâts bien plus importants encore.
- S'il y a débordement, ça sera au port, ici. Et fatalement, l'eau va descendre, puisqu'on est plus bas.
- Et là, au pire, on peut avoir un mètre d'eau.
- C'est dramatique, non, d'avoir des villes qui ne sont plus assurées.
- Contre les inondations ou la canicule ou les incendies.
- Ce qui est extraordinaire, c'est une ville que je connais bien, les sables d'Olonne, parce que je suis originaire de Vendée.
- Alors ça, je ne savais pas qu'on choisit le son.
- Ce qui est complètement dingue, c'est qu'on a là, sous les yeux, l'évolution de notre climat.
- Moi, quand j'étais enfant, que j'allais en vacances, en week-end, aux sables d'Olonne, eh bien, ce risque n'était absolument pas présent.
- Or, ce risque, aujourd'hui, il est là.
- Et on voit qu'aux sables d'Olonne, il a fallu rehausser les digues pour éviter le risque de submersion, enfin, pour le limiter.
- Oui, c'est dramatique, mais on est face à ce risque.
- Moi, je n'ai pas de solution.
- Je crois que le coût des catastrophes, des catastrophes naturelles en France, cette année, il a été de 6,5 milliards.
- Et je crois qu'en 2050, ce sera de l'ordre de 25 milliards.
- Comment fait-on ? Donc vous n'en voulez pas aux assureurs qui ne couvrent pas les habitants et la ville ? Je ne leur en veux pas.
- Je ne connais pas suffisamment bien...
Transcription générée par IA