Retranscription des premières minutes du podcast :
- L'invité du jour, Martin Béraud, réalisateur, vous avez réalisé ce documentaire qu'on a pu voir hier sur France 5, Buffet, que leur volonté soit faite, c'est évidemment en replay sur France.tv, je pense que tout le monde a compris maintenant le principe du replay et c'est vrai que le sujet nous a intéressés et interpellés absolument, donc ces grands buffets, ces restaurants à volonté qui sont de plus en plus nombreux, en particulier, c'est ce qu'il y a dans votre documentaire, les restaurants chinois qui proposent ce genre de buffet.
- Racontez-nous un petit peu, comment vous avez eu l'idée de ce doc, c'est vous qui l'avez eu et puis nous expliquez un peu ce qu'est l'origine de ce type de buffet.
- L'idée, c'est le producteur François Pommès qui me l'a proposé, moi c'était un univers que je connaissais un petit peu mais pas tant que ça et ça ne m'a plus intéressé, intrigué.
- Ça m'a amusé de m'intéresser quand même à ce monde un peu particulier, quant à l'origine, alors si vous parlez de l'origine de la création aux Etats-Unis, c'est à ça que vous voulez faire référence ? Oui, oui, oui, comment ils sont nés ces buffets ? Voilà, alors c'est ce qu'on explique dans le film, en fait c'est né à la fin des années 40 aux Etats-Unis, à Las Vegas, dans les casinos en fait, puisque Las Vegas, vous savez, est focalisée sur le jeu et en fait dans les casinos, il y a un communicant, je crois à la base, qui a eu l'idée de, de mettre en place une restauration qui soit en permanence, où les gens allaient servir eux-mêmes pour qu'ils restent dans le casino.
- L'idée c'était de maintenir captifs les joueurs dans les casinos, donc en fait, en leur proposant de la nourriture sur place, où ils allaient eux-mêmes se servir et à volonté, comme ça le casino était sûr que les gens ne sortaient pas du casino, mangeaient comme ça en vitesse et continuaient à jouer.
- Et puis on pouvait amener sa petite assiette devant son diacon.
- Voilà.
- Voilà, exactement.
- Et continuer à jouer et à gagner de l'argent.
- Ou en perdre plutôt.
- Oui, en perdre, c'est le but.
- C'est le but.
- En tout cas, la première motivation, ce n'était pas culinaire, c'était plutôt pécunier.
- Exactement, c'était de la nourriture de mauvaise qualité et à un prix complètement délirant.
- On montre dans le film les affiches de ces buffets d'époque, c'était 2 dollars, vous voyez, pour manger à volonté.
- Alors c'est des dollars des années 50, 60, 70 qui sont beaucoup moins.
- Oui.
- ce qui valait beaucoup plus qu'aujourd'hui.
- Mais c'était quand même des prix dérisoires.
- Ça fait réagir nos auditeurs.
- Stéphane nous dit qu'à Montréal, il y a des restos japonais ou chinois.
- On paye 20 euros à volonté et on paye ce que l'on ne mange pas.
- Je ne sais pas très bien comment ça...
- Vous avez déjà vu ce concept-là ? Oui, mais c'est ce qu'on montre...
Transcription générée par IA