Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, c'est le journaliste Darius Rochebain. Darius Rochebain qui est avec nous.
- Vous êtes sur LCI depuis 5 ans, 4 ans, depuis 2020-2021. Vous présentez le 20h face à Darius Rochebain, enfin à 20h face à Darius Rochebain, et puis à 22h, Rochebain-Broussoulou. Donc deux émissions, des interviews prestigieuses depuis de nombreuses années, quand vous étiez en Suisse, puisque vous êtes un expat dans l'autre sens. Vous étiez une star en Suisse. Vous présentiez le 19h30.
- Oui, mais c'est pas la même chose. Vous présentiez le 19h30 tous les soirs. Vous étiez une figure de la chaîne.
- Et puis vous aviez aussi le dimanche un grand rendez-vous d'interviews.
- Aussi bien avec des gens du divertissement que de l'info. Vous ne regrettez pas d'avoir quitté ce statut de star de la Suisse romande ? Non, mais j'aime toujours beaucoup la Suisse, évidemment. Mais les deux pays ont leur charme. Et puis ici, l'art de la parole est différent.
- Moi, je suis toujours frappé de voir, et en voyageant dans d'autres pays, à quel point les Français aiment la parole.
- Je pense que c'est un cas unique au monde. Les Américains répondent de façon assez brève. Les Allemands, c'est une toute autre culture, quand même plus protestante, alors que les Français...
- Les Français aiment la parole. Et ça a beaucoup de charme. Certains invités, d'ailleurs, souvent, à raison, les téléspectateurs disent « Vous coupez trop la parole ». Et c'est vrai. C'est vrai. Pardon. Mea culpa, nostra culpa. Et en même temps, certains, si on n'arrête pas le discours, ils pourraient parler pendant 30 minutes sans difficulté.
- Et ça, c'est pas... Il n'y a pas ça en Suisse ou dans d'autres pays ? Non, ni en Suisse, ni en Allemagne, ni aux États-Unis, ni même en Italie. Les Italiens sont bavards pour les petites choses.
- Mais quand vous faites une interview avec un Italien... J'ai pas mal interviewé de responsables italiens, président du Conseil.
- C'est vraiment la Suisse. Oui. Et en réalité, non. Ils sont beaucoup moins... Voilà. Il y a un goût de la parole française qui est sans fin.
- Aujourd'hui... Enfin c'est plutôt le 24 février qu'on entrera dans la quatrième année de guerre. Guerre en Ukraine, attaque de la Russie, cette guerre que vous avez longuement traitée sur les antennes de LCI. Ce soir, une émission spéciale ? Oui, émission spéciale avec les voix. Toutes les voix. On aura des voix comme Gérard...
- Gérard Haro, qui a toujours été depuis le début du camp plutôt de ce qu'on appelle la réelle politique, ceux qui disaient « Tôt ou tard, il faudra négocier avec Poutine ».
- Mais aussi des voix ukrainiennes. Il y a Ina Shevchenko, par exemple, qui était toujours pour dire « Non, non, on ne négocie pas avec Poutine.
- On se bat jusqu'à la dernière minute pour reconquérir le dernier centimètre carré de territoire où c'était ».
- J'ai vu une émission jeudi ou vendredi où elle a...
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