Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les invités du jour, Julien Lepers et Jordan Deluxe. Julien, on vous a demandé d'être là ce matin pour parler d'Herbert Léonard, d'essai d'Herbert Léonard que vous aviez reçu. Jordan, on l'évoquait tout à l'heure. Il y a très peu de temps, c'est vous qui avez eu sa dernière interview.
- Julien, vous nous disiez que vous étiez évidemment très triste. Vous étiez très amis. Vous étiez restés très proches, en fait, tous les deux.
- En fait, c'est 40 ans de chemin ensemble, de compagnonnage, quoi. Et puis de création, de créativité, de voyage au Nolulu, Hawaï, au festival à Tokyo, au Festival Yamaha à Tokyo, des centaines de galas partout en France, en Belgique. C'est quelqu'un qui travaillait beaucoup.
- Et puis la dernière tournée à chambre et tête de moi, c'était incroyable, parce que c'est moi qui présentais cette tournée.
- 5 000 personnes en matinée, 5 000 en soirée. Et il y avait une vingtaine d'artistes, un peu trop d'artistes, dont Herbert.
- Et là, je me mettais au piano.
- Parce que c'était quasiment toutes mes chansons.
- Qu'est-ce qui l'avait poussé à chanter ? Comment il s'est mis à la chanson, Herbert Léonard ? Ah, ça, c'est difficile. Moi, je ne l'ai pas connu dans sa première période. Il a eu deux tubes au début. Deux gros succès.
- Il s'appelait « Quelque chose en moi tient mon cœur ». Et pour être sincère... Et moi, je l'ai connu après.
- Après, il a eu une période de vide. Il a eu cet accident dont tout le monde a parlé, l'accident de voiture.
- Et après, moi, Claude François... Moi, j'étais animateur à Radio Monte-Carlo.
- J'avais 23 ans, 24 ans. Et Claude François venait me voir, parce qu'il savait que Radio Monte-Carlo était très puissant, à ce moment-là, l'été notamment.
- Et il voulait être numéro 1 au hit parade. Et moi, je faisais le hit parade.
- Et donc, il m'invitait tout le temps. Et un soir, Claude me dit « Tiens, je te présente Vlyn Bugy, qui est la parolière de la majorité de mes chansons ».
- Et donc, je fais la connaissance de Vlyn. Ensuite, hélas, Claude François nous quitte. Six mois après, je retrouve Vlyn Bugy, par hasard, dans un cocktail.
- Elle a changé d'idée chez un éditeur. Et je lui dis « Est-ce que vous aimeriez écouter mes chansons ? J'en fais pas mal ».
- « Ah oui, d'accord ». Et une semaine après, je me suis retrouvé chez elle, à Neuilly, à jouer mes chansons. Elle m'a dit « Mais c'est bien, ce que vous faites. C'est très bien. Est-ce que vous connaissez Herbert ? ».
- Je lui ai dit « Oui ». Et finalement, une semaine après, Herbert est arrivé. Il avait abandonné le métier. Il était journaliste dans l'aéronautique.
- Et il est arrivé. Mais il avait cette voix que j'avais repérée avant. Il avait une voix... C'est vraiment un artiste exceptionnel.
- Pour moi, c'est un très, très...
- C'est un très grand chanteur français. Voilà. Et je me suis régalé avec lui. J'ai eu une chance folle de le rencontrer.
- Alors, vous avez écrit plus d'une soixantaine de chansons. On s'est eu hier soir au téléphone. Je vous ai demandé deux chansons qu'on n'avait pas l'habitude d'entendre.
- On va en entendre une première, Valérie. Et vous allez voir, Julien vous expliquera pourquoi il m'a dit de passer cette chanson. Ça s'appelle « Donner ». Écoutez.
- « Donner, sans rien en attendre. Oui, donner, comme je t'ai donné. » « Donner, sans rien en attendre. Oui, donner, comme je t'ai donné. Oh, comme je peux t'aimer. Oh, t'aimer. Qui t'a souffrit pour te pardonner. » Alors, pourquoi elle est particulière, cette chanson, Julien ? Qu'est-ce qu'il chante bien. Vous voyez la voix.
- La voix incroyable.
- Oh, la vache. C'est très fort.
- Et alors, non, parce qu'on a enregistré ça à Los Angeles. On a enregistré plusieurs chansons à Los Angeles.
- « Sunset Boulevard Studio ». Il y avait Stevie Wonder qui jouait avec...
- Pas avec nous. Pas avec nous. À côté. Studio d'à côté.
- Et on a passé dix jours avec quelques-uns des meilleurs musiciens américains qui jouent sur cette chanson-là, notamment.
- « Donner ». Et puis qui...
Transcription générée par IA