Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour.
- L'invité du jour, c'est Véronique de Villèle.
- Bonjour Véronique, comment ça va ? Ça va très bien, merci de l'invitation adorable.
- Écoutez, tous les ans, on est fidèles à votre engagement, à ce gala pour la Fondation Recherche Alzheimer.
- C'est un concert lundi prochain, 17 mars, à l'Olympia.
- Deux générations chantent pour la troisième.
- C'est un formidable spectacle, alors il reste des places ou pas ? C'est complet, archi-complet, mais avec un peu de courage.
- Si on appelle deux ou trois jours avant à l'Olympia, il y a souvent des places qui se libèrent ou qui se désistent.
- Et si on veut participer au concert et au cocktail derrière, à ce moment-là, on appelle la Fondation.
- Et là, il y a encore un petit panier de quelques places.
- Voilà, important de parler de cette recherche contre la maladie d'Alzheimer.
- Ça fait combien de temps ? Ça fait combien de temps que vous êtes engagée dans ce combat ? Alors, ce n'est pas compliqué.
- Depuis sa création, je suis professeure du docteur de la Doucette et du professeur Dubois, et ça fait 22 ans.
- 22 ans, et… Qu'est-ce qui a changé en 22 ans sur la recherche ? Qu'est-ce que vous avez vu évoluer ? Alors, il y a beaucoup de choses qui ont changé.
- Moi, je ne parle jamais sur le plan scientifique, parce que je laisse ce soin-là au professeur Dubois et au docteur de la Doucette.
- Mais en revanche, ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, on en parle beaucoup à la Fondation, c'est que la recherche avance, et ça, c'est sûr, et il y aura bientôt des médicaments.
- Et ça, c'est extraordinaire.
- Moi, je dis toujours, il y a une phrase du docteur de la Doucette que j'adore, il faudrait qu'un jour, on puisse dire, rencontrer quelqu'un et dire « Ah, bonjour, ça va, toi ? Tu as eu Alzheimer ? » Comme on dit à quelqu'un « Tu as eu un cancer, tu vas mieux. » Et ça, ce serait vraiment un avancement absolument fabuleux si on arrive à ça.
- Alors, vous avez raison de dire, bon, il y a deux professeurs, enfin, le professeur Dubois et le docteur de la Doucette qui sont là aussi engagés, évidemment.
- Le professeur Dubois.
- Et à chaque fois, je le dis, on a la chance d'avoir l'un des plus grands chercheurs sur le sujet de la maladie d'Alzheimer en France, qui travaille à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
- Mais ce qui est important, c'est la sensibilisation.
- Et c'est sur ce sujet-là que vous, vous vous mobilisez.
- Et moi, j'ai vu les choses changer depuis quelques années.
- C'est-à-dire qu'avant, c'était un peu honteux.
- Et c'est ce que m'avait dit, et je le redis à chaque fois, le docteur de la Doucette, c'est qu'il avait beaucoup de mal à trouver des gens, des artistes qui acceptent d'en parler.
- Parce qu'ils avaient peur qu'on pense qu'ils sont vieux, qu'ils sont atteints ou qu'ils vont en être atteints prochainement.
- Et les jeunes, ça ne les intéressait pas trop.
- Et là, on voit avec ce concert que c'est une prise de conscience générationnelle à travers plusieurs générations.
- Ah oui, oui, c'est vraiment intergénérationnel.
- En plus, on a près de nous maintenant, depuis 15 ans, Pierre Souchon, qui est le metteur en scène, le chef d'orchestre de cette soirée.
- Tous les ans, on a un noyau d'artistes qui sont les mêmes, qui sont vraiment les très fidèles, qui sont...
- Sandrine Guy-Berlin.
- Yann Olwen, Carla Bruni, Laurent Voulzy.
- Et il y a...
- Les deux fils de Souchon, évidemment.
- Et cette année, on a Manu Payet, on a Edwin Michel et on a Alyosha Schneider.
- C'est évidemment un plaisir à beaucoup de gens.
- Et à vous aussi, j'espère, puisque c'est vous qui présentez.
- Comment ? Ah oui, moi, je présente cette soirée, c'est pas compliqué, ça fait 22 ans que je suis sur cette scène de l'Olympia, avant à Pleyel ou ailleurs.
- Et c'est un bonheur à chaque fois incroyable.
- Mais c'est vrai que c'est une grosse tâche.
- Il faut convaincre les gens de faire un don.
- Et un petit...
Transcription générée par IA