Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les invités du jour, c'est passionnant. Restez avec nous Bertrand Burgala, président du SNEP et Alexandre Lache, directeur général du SNEP.
- On va parler du marché français de la musique. Qui écoute quoi ? Comment est-ce qu'on écoute la musique en France ? On l'a dit au début d'émission, une croissance importante de ce marché musical grâce en particulier aux plateformes, mais aussi à la vente de disques.
- J'ai découvert que le vinyle revenait en force.
- Le marché physique augmente de 1,3%. Ce n'est pas non plus extraordinaire, mais malgré tout, c'est le meilleur résultat depuis plus de 20 ans.
- On ne va pas bouder notre plaisir. Effectivement, c'est porté en premier lieu par l'augmentation continue du vinyle depuis plus de 10 ans.
- Et les CD ? Les CD aussi se vendent encore ? Vous me disiez qu'il y avait quand même une différence.
- Vous avez-vous la répartition de qui achète ? On a.
- On achète quoi ? C'est-à-dire à Paris, on est plutôt streaming. Dans les territoires, comme on dit, ou en province, moi je préfère, on écoute...
- Oui, le CD, il reste extrêmement populaire partout en France. C'est 10 millions d'unités vendues l'année dernière contre 6 millions pour le vinyle.
- Donc le vinyle, désormais, c'est davantage de chiffre d'affaires, mais en acte d'achat, ça reste moins populaire.
- Qu'est-ce qui vous a étonné dans ce rapport au niveau des chiffres ? Il y a plein de pages, on se l'a imprimé nous avec Valérie, mais qu'est-ce qui vous a marqué ? Sur le physique, justement, pour rester sur cette thématique, ce qui est frappant, c'est que le premier contingent d'acheteurs de CD comme de vinyle, ce sont les moins de 35 ans.
- Donc les jeunes, en fait, sont toujours très intéressés au support physique, mais pour une raison, c'est que ce sont des consommateurs passionnés et assidus de musique, et quel que soit l'usage, ils sont en tête.
- Alors Stéphane, notre expert quotidien, qui est un auditeur fidèle, qui connaît beaucoup de choses, il nous dit que le vinyle se fait plus à base analogique, mais plus à base d'analogique, mais de numérique, et ça ne fonctionne pas bien, le son est trop compressé.
- Peut-être le spécialiste Bertrand Burgala, qui connaît bien.
- Moi, j'aime la musique.
- Il faut être très spécialiste pour voir.
- Non, c'est intéressant, parce que moi, j'aime la musique, j'aime écouter de la musique, et finalement, le support, pour moi, importe peu.
- L'avantage du numérique, c'est que ce que nous, on fait en studio, c'est ce que vous allez entendre avec exactement la même qualité.
- Le vinyle, effectivement, les vinyles, il y a 50 ans.
- C'était les bandes, et en fait, il y avait une transformation un peu aléatoire du son, et surtout à la prise, les batteries étaient compressées différemment.
- Ce n'était pas du tout la même façon de procéder.
- Mais je pense que ce qui fait l'attachement au vinyle, c'est d'abord ergonomique, c'est-à-dire que c'est une autre façon d'écouter la musique, et qui complète tous les gens qui écoutent en vinyle, écoutent aussi en streaming.
- Et c'est une écoute plus patiente, plus attentive, moins frénétique.
- Je pense que c'est d'abord ça.
- Parce que les gens, souvent, moi, je vois des gens qui me disent, avec mes vinyles, je redécouvre la musique, et puis je vais chez eux, et je me rends compte que les haut-parleurs sont mal branchés, et qu'ils sont en phase.
- Pour que le vinyle marche bien, il faut aussi que toute la chaîne soit bien équilibrée.
- Alors, si on parle un peu de ce rapport du SNEP, il y a eu une enquête que vous avez demandé à l'IFOP.
- On écoute en moyenne 19 heures de musique par semaine.
- Chez les 15-24 ans, ça monte à 24h48.
- Et c'est des supports.
- Moi, qui m'ont étonné, 10h30 par semaine d'écoute sur les streamings audio.
- La radio ne représente que 4h18 de l'écoute par semaine.
- Les réseaux sociaux et TikTok, 6h48.
- Alors, des gens écoutent sur les réseaux.
- Et alors, moi, ce qui m'étonne là-dessus, c'est qu'il n'y a pas vraiment la télévision.
- Aujourd'hui, la télévision est dépassée.
- Est-ce que, parce qu'il n'y a plus de chaînes musicales, ou elles sont...
Transcription générée par IA