Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, Gaspard Ganser, qui est avec nous, ancien chef de la communication de François Hollande.
- C'était en 2014 ? 2014 à 2017. 2014 à 2017. Aujourd'hui, vous avez votre société de conseil en communication.
- On vous reçoit ce matin dans l'émission Média, puisqu'on va pouvoir, on peut déjà vous voir sur lumni.fr, dans cette émission en quête d'images, dans laquelle vous décryptez, vous expliquez à des jeunes enfants. Ils sont assez jeunes.
- C'est des ados. Ils sont en cinquième, dans le doc en question, ouais. Et puis c'est médiatique régulièrement sur France 5 à midi.
- Alors racontez-nous comment ça vous est arrivé, comment on est venu vous chercher. On a pensé à vous. Comment ? Honnêtement, je ne sais pas du tout pourquoi. Mais j'ai reçu un appel de l'équipe de l'émission, et que j'ai trouvé tout de suite extraordinaire.
- C'était extrêmement professionnel. Ils m'ont expliqué la démarche et tout. Alors vous savez, dans les médias, sans citer l'émission en particulier, aujourd'hui, il y a énormément de gens qui tournent sur les chaînes d'information. Parfois, il y a 10 personnes en plateau, ça tourne, etc.
- Et on vous appelle un peu au dernier moment en disant « t'es dispo », etc. Là, c'était vraiment une démarche plusieurs semaines auparavant.
- Quelqu'un qui m'a vraiment... Le journaliste qui s'en occupait a vraiment expliqué tout le processus, comment les enfants, les adolescents allaient être préparés, ce qu'on allait leur montrer, comment... Il y avait une équipe pédagogique autour. Et j'ai été impressionné par la démarche intellectuelle et professionnelle, et puis le sens de l'organisation. Je me suis dit « Ah oui, quand même, ça vaut le coup d'aller faire ça, de partager son expérience ».
- Ça a pris pas mal de temps. C'est une demi-journée entière, quand même, pour les enfants. Et ils avaient en plus préparé dans les jours qui avaient précédé.
- Donc c'est très très sérieux. Et ça fait plaisir que le service public, pour le coup, s'occupe d'émissions comme cela.
- Qu'est-ce qui vous a surpris, pardon ? Alors on peut juste citer, Valérie, que c'est France TV Presse qui produit. Et c'est Sébastien Legay, le journaliste, qui a écrit l'émission et qui a produit. Qu'est-ce qui vous a étonné, justement, quant à... Alors vous, vous avez des enfants. Je crois que vous en avez... Oui, ils ont à peu près cet âge-là, d'ailleurs. Ils ont à peu près cet âge-là.
- Qu'est-ce qui vous a étonné ? Vous avez été surpris par leur maturité ? Alors vraiment, la première chose, c'est que j'ai été surpris par la maturité et l'intelligence. C'est-à-dire que je pense que des experts en communication ou médiatique n'auraient pas dit des choses très différentes. Évidemment, comme ce sont des jeunes adolescents, ce qui est génial, c'est la fraîcheur et la spontanéité des remarques. Ils prennent assez peu de gants pour dire des choses, un peu se moquer et autres. Et surtout, ce qui m'a le plus impressionné, c'est la capacité à mettre en perspective et à voir ce qui, dans une image, est travaillé, construit et ce qui relève de la spontanéité.
- Je prends un exemple. On a analysé, par exemple, la photo de Nicolas Sarkozy qui remonte en short sur les marges de l'Élysée.
- C'est très, très marrant. Évidemment, c'est pas une photo qui a été prise au hasard. Les photographes étaient dans la cour.
- Et ça, les enfants, les adolescents l'ont compris et deviné. Ils se font pas piéger.
- Moi, j'ai pas envie de...
- J'ai pas envie de voir le président de la République comme ça. Ah oui, c'était très drôle.
- On dit « Il doit pas être en short ».
- Oui, ils ont d'ailleurs une idée assez nette de ce qu'est la fonction présidentielle, de la façon dont elle doit se positionner vis-à-vis des Français.
- Et contrairement à ce qu'on peut penser, ils ont pas du tout envie d'avoir un président de la République qui porte des sweatshirts, des jeans et des casquettes.
- Mais on peut pas se dire qu'il revenait de son footing et que c'est le... Bon, les photographes étaient là parce qu'il y avait un événement et que...
- Il y a...
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