Retranscription des premières minutes :
- En fait, c'est le début de mon carrière.
- C'est grâce au public français, grâce à cette chanson, et ça marche pour moi.
- Après 25 ans, et je chante la même chanson, c'est bon pour moi.
- Il y a un auditeur qui demande est-ce que la France a été déterminante dans votre succès ? Il n'y aurait pas eu la France, vous n'auriez peut-être pas fait cette carrière-là.
- Pour toute mon carrière en Europe, France qui commande tout.
- C'est toute francophone qui donne tout le succès pour moi.
- Pour Trakin, pour toutes les autres...
- La chanson que je sors, c'est toujours France qui fait exploser le signal.
- Et comment vous l'expliquez ? Je ne sais pas du tout, en fait.
- Peut-être que ça se voit que moi-même, même si je suis un étranger, j'adore cette culture, j'adore cette paix, j'adore la langue, j'adore la nourriture, les gens.
- C'est pour ça que j'ai donné ça et il m'a donné plus que ça.
- Oui, puis on était aussi à une époque de boys-band, une époque de beaux-gosses qui savaient danser.
- Donc ça a joué vachement.
- Il y a eu une petite romance avec une Française qui a joué dans l'histoire.
- Donc vous aviez tous les éléments pour plaire.
- Est-ce qu'à ce moment-là, vous aviez envie de chanter d'autres choses ou pas ? Ou en fait, vous ne contrôliez pas grand-chose ? À l'époque, je ne contrôlais pas grand-chose, en fait.
- C'est ma maison de disques.
- Ils commandent tout.
- C'était tout à l'époque.
- Mais maintenant, en fait, je suis plus libre.
- Je peux chanter n'importe quoi, en fait.
- Je peux sortir comme je veux, en fait, parce que je ne suis pas à la maison de disques.
- Maintenant, c'est plus facile pour les artistes, en fait, pour sortir des choses.
- Ils ne sont pas de pourquis tellement lourds avec toi.
- Mais on a l'impression que la télévision, le succès, les journaux, ça amène plein de choses.
- Et on a un peu en parlé en antenne.
- Vous, ça vous a fait tomber dans l'alcool ? Ah oui.
- Et la dépression ? Grave, grave, grave.
- J'ai tombé tellement malade.
- 2005, 2006, je retournais aux Philippines.
- J'ai tombé malade.
- Je suis dans l'hôpital.
- J'ai cassé mes choix.
- Mais après ça, j'ai dit bon, j'ai arrêté un petit peu.
- Mais j'ai tombé alcoolique, en fait.
- Je bois tous les jours pour un an et demi, même le même temps que je travaille.
- Mais j'ai tombé tellement malade.
- J'étais tellement pas bien.
- C'est pour ça que j'ai arrêté pour un an, un an et demi, un truc comme ça.
- Et maintenant, ça fait huit ans que je ne bois plus.
- Je ne fume plus.
- Comment vous avez décroché ? Vous avez été dans une clinique ? Vous avez fait un sevrage ? Non, non, non.
- En fait, j'ai promis moi.
- J'ai fait deux fois en prison pour quelques jours.
- Après ça, la deuxième fois, j'ai dit bon, j'ai besoin d'arrêter.
- Ça suffit, c'est fini.
- Comment vous êtes arrivé en France ? C'est la question que pose aussi un auditeur.
- Est-ce que c'est un hasard ? Est-ce que ça faisait partie ? En fait, ma maison disque, à l'époque, c'est V2.
- C'est le propriétaire.
- À l'époque, c'est le patron.
- V2 ? Non, c'est V2.
- C'est après Virgin.
- C'est Richard Branson.
- C'est le propriétaire encore.
- Mais il y a quelques artistes ici.
- Il y a Isabelle Boulet.
- Il y a Pasi.
- Il y a moi, Stéphanie Foné.
- C'est tout.
- Elle a sorti en 1999.
- Un truc comme ça.
- 1999, 1998.
- Elle a sorti.
- Ça ne marche pas.
- J'ai fait une tournée pour un festival et radio ici en France.
- La première fois.
- J'ai chanté Trakin.
- Ça a marché très bien, ce morceau.
- En fait, un accident.
- Il y a quelqu'un qui a joué cette chanson avant que je vienne ici en France.
- Il a dit que le DJ, c'est un nouvel single de Michael Jackson.
- Il l'a joué sur la radio.
- C'est vrai qu'il y a une petite couleur, Michael Jackson.
- Oui, bien sûr.
- C'est pour ça.
- C'est tous un petit peu des accidents.
- Ça arrive.
- Mais ça a marché.
- Ça a marché.
- Vous avez côtoyé Michael Jackson.
-...
Transcription générée par IA