Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. Allez, nous sommes en compagnie de Clément Hargouarche. Vous êtes le rédacteur en chef du magazine Fluide Glacial qui fête ses 50 ans.
- Ça ne nous rajeunit pas, pardon pour ce cliché. Mais quelle est aujourd'hui, on va dire, l'influence, l'audience, le lectorat, le tirage de Fluide Glacial ? Alors le tirage, on va être autour de 70 000 exemplaires à peu près pour un numéro en moyenne, parce qu'on va avoir l'été, on va avoir un peu plus.
- Qui est un mensuel. Un mensuel, oui, on est mensuel. 70 000, ce qui est bien.
- Ce qui est très bien, oui. On est hyper contents. Et même là, le numéro anniversaire, on le tire à presque 100 000 exemplaires.
- Qui est magnifique. Merci beaucoup, oui. C'est un bel objet.
- On a mis beaucoup de temps à le faire et on avait vraiment l'envie de faire la fête avec nos personnages.
- On a eu plein de numéros anniversaires qui faisaient des hommages à Fluide, la première fois que j'ai eu Fluide Glacial.
- Et là, moi, la volonté, c'était vraiment d'imaginer, donc il y a un auteur qui s'appelle Édica, qui a un univers complètement dingue.
- Et qui, du coup, a imaginé un blougou à 100 Gérard Toir inversé dans ses BD.
- C'est, on va dire, une sorte de machine qui distord l'espace-temps.
- Et donc, on l'a fait fonctionner par nos gardes. Et donc, tous les personnages de BD sont sortis de leur casque pour aller voir les BD des autres.
- Et donc, ils se sont tous amusés à imaginer. Par exemple, il y a Pascal Brutel qui arrive chez les Bidochons et Claire Gebel aussi.
- Donc, tous nos auteurs se sont amusés à ça. Et ça fait même que, sur un numéro qui était contraint d'être à 60, 164 pages, parce que je voulais avoir un petit effet de couverture assez cool, j'ai eu 185 planches.
- Et donc, l'anniversaire va se prolonger sur les mois de mai, juin, juillet et peut-être août.
- Parce que les auteurs se sont tellement pris au jeu qu'on a eu bien plus de planches qu'on attendait.
- Aujourd'hui, il n'y a que le support papier sur la bande dessinée. C'est compliqué, les tablettes ? Il y a de la bande dessinée en numérique, mais c'est pas la même...
- Enfin, les lecteurs de BD en France aiment beaucoup, beaucoup le rapport au papier.
- Et moi, j'en fais partie. En fait, quand on voit une planche de BD, la double page est vraiment imaginée et travaillée par l'auteur comme une double page.
- Et quand on lit sur tablette, du coup, on est un peu contraint de réduire un peu le format.
- On n'a souvent qu'une page et donc l'impact visuel n'est plus du tout le même.
- Mais on se posait la question avec Jean-François, vous avez encore des dessinateurs qui dessinent avec un stylo et des crayons de couleur ? Il y en a beaucoup moins, mais il y en a encore.
- Ou ils sont sur tablette ? Non, non. Alors, c'est vrai que beaucoup sont sur tablette.
- Ou alors, on va en avoir sur tablette qui vont dessiner sur tablette et qui font tout sur tablette.
- On en a qui vont dessiner sur papier et qui vont...
- Ce qui simplifie la fabrication.
- Du journal, j'imagine, non ? Pour nous, ça ne change pas grand-chose, en fait, parce qu'à la fin, ils nous livrent les planches de la même manière.
- Ah bon ? Donc après, certains vont dessiner et vont mettre leurs couleurs sur ordinateur.
- Et puis après, on a des grands esthètes comme Daniel Gossens qui, là, est en train de faire son prochain bouquin.
- Et on a reçu 35 pages où c'est vraiment des planches grand format, format raisin, qui sont ancrées et où il a mis des superbes aquarelles dessus.
- C'est génial de recevoir des planches comme ça.
- Est-ce que l'humour n'a pas disparu chez les Français et en particulier l'humour desquels ? L'humour potage ? Je ne suis pas sûr parce que quand on voit l'intérêt que les gens ont pour les humoristes aujourd'hui, sur toutes les radios, on va avoir un paquet d'humoristes, les salles de...
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