Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, Gérald Ariano, ceux qui regardent Ushuaïa TV. Évidemment, vous connaissez les 20 ans d'Ushuaïa TV.
- C'est ce mois-ci. C'est depuis le 14 mars 2005 que cette chaîne 100% consacrée à la protection de la planète existe, avec des documentaires, des émissions.
- Vous, qui y êtes depuis un certain temps, vous avez vu qu'il y a eu une évolution des programmes de la chaîne ? Notre point d'entrée, c'est toujours l'émerveillement. Ça, c'est vraiment l'axe de la chaîne. Et on creuse le sillon depuis 20 ans.
- On a été pionniers sur ce segment-là il y a 20 ans. On l'est toujours aujourd'hui. Et force est de constater que ça fonctionne, puisqu'il y a plus de 3 millions de téléspectateurs qui nous suivent. La nature, ça plaît encore.
- Bien sûr.
- Vous êtes sorti au bougé vert depuis un certain nombre d'années. 18 ans, monsieur.
- On a l'impression que ça n'avance pas. Et on a l'impression que, finalement, l'écologie, on est pour tous pour être écologiques.
- Mais finalement, dans nos gestes quotidiens, on ne suit pas vraiment ce qu'on devrait faire.
- Non, mais ce qui n'est pas bien, c'est l'écologie punitive. Ça, c'est pas bien. Mais quand on parle d'écologie, vous l'avez dit, on est tous écologiques, écologistes quelque part. On a tous une conscience écologique. Voilà. Après, quand on commence à dire « Vous, c'est pas bien ce que vous faites », non. Ça, c'est... Oui, mais vous comprenez qu'en fait, en 17 ans, qu'est-ce qui a changé, d'après vous ? Je pense que les mentalités ont largement évolué sur le sujet. Et la nouvelle génération, c'est vraiment... a pris le sujet à bras-le-corps. Alors après, évidemment, on en parlait tout à l'heure. C'est un peu le problème.
- C'est qu'ils ont pris le sujet à bras-le-corps, mais ils continuent à acheter des vêtements pas chers.
- Oui, c'est ça. C'est le paradoxe. C'est quoi, le principe de bougé vert ? Alors, bougé vert, c'est une émission de tourisme.
- Autour de la nature et des sorties. Chaque semaine, je suis en région et je propose des idées de sorties aux téléspectateurs.
- Toujours en relation avec la nature et les animaux. Cette semaine et la semaine prochaine, par exemple ? Alors, cette semaine, ce sont les dernières émissions sur le ski de printemps. Parce qu'il fait encore très beau. Il fait très beau, évidemment.
- Et la neige sur les hauts sommets est encore là. Elle est top. Il y a encore quelques stations ouvertes. Il faut en profiter.
- Oui. Il faut, il faut, il faut, il faut. Effectivement, c'est un ski assez extraordinaire. Oui, là, c'est top.
- Et puis, il y a des docks.
- Il y a plein de documentaires. C'est une chaîne familiale. Exactement.
- Et qui vit depuis, quand même, depuis... On peut rendre hommage à Christophe Sommet.
- Le directeur de la chaîne. Le directeur de Chouaïa, qui est là, qui tient sa place et qui fait partie des chaînes...
- Qui investit. Oui, qui investit et qui propose des contenus intéressants.
- Christophe Sommet a une vision... Alors, il est extraordinaire parce qu'il a une vision moderne de l'environnement et de l'écologie.
- Pas du tout punitif, pas du tout...
- Avec une ancienne vision de la thématique. Donc, il propose des programmes modernes et avant-gardistes. Et ça, ça intéresse un jeune public.
- Et puis, il a mis du sociétal sur cette chaîne, qui n'avait pas ce côté un peu sociétal depuis 3-4 années.
- Il y a des sujets sur la société et au-delà de la nature.
- Exactement. On touche tous les sujets, notamment la nourriture, par exemple, est un sujet que l'on aborde souvent au travers de différents programmes.
- Alors, je ne suis pas le mieux pour vous parler de la grille d'antenne, mais...
- Oui, de l'ensemble des programmes. Mais en tout cas, vous voyez que c'est... Oui, c'est ça, qu'il y a eu une diversité.
- Alors, il y a un auditeur qui pose la question, que tout le monde se pose, dit-il.
- Comment avez-vous pu faire la transition de l'après Nicolas Hulot ? Ça a été violent ou pas ? Alors, là, moi, je ne vais pas vous parler de Nicolas Hulot parce que,...
Transcription générée par IA