Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, c'est Pascal Bataille, animateur, journaliste, chef d'entreprise.
- Vous publiez aux éditions Guy Trédaniel « Petit traité du silence », décidément à l'usage des gens bruyants.
- On va en reparler dans un instant avec vous. Et puis on précise qu'à la rentrée, vous serez sur W9 avec...
- L'annonce fracassante. Pardon ? Ça a été une annonce fracassante de W9.
- Il y a la vérité qui compte, aux côtés de Laurent Fontaine, avec des épisodes... Une nouvelle saison, des épisodes inédits.
- On va tourner effectivement des nouveaux épisodes cet été pour diffusion à partir de septembre sur W9.
- Et on est ravis de rejoindre le groupe M6 avec Laurent, groupe pour lequel on n'a jamais travaillé.
- Et voilà, c'est une nouvelle aventure. C'est une émission particulièrement résiliente.
- On parlait de résilience tout à l'heure, parce qu'effectivement...
- TF1 pendant près de sept ans, puis une quinzaine d'années d'interruption, retour, résurrection sur C8, et puis hop, C8 qui disparaît.
- Et on reprend sur W9 à, je pense, la grande joie des téléspectateurs.
- Ça sera en prime time ? Pardon ? Ça sera en prime time et dans le même décor ? Alors un décor... On va refaire... C'est le même décor, mais un peu plus étoffé, parce que sur C8, on était un peu contraints par le plateau sur lequel nous tournions.
- Donc là, on va pouvoir refaire...
- Un décor qui sera un peu plus proche de celui de TF1.
- Et voilà. Mais sinon, évidemment, les mêmes codes, la même équipe, Rebecca, Sam, etc.
- Ah oui, vous allez avoir trouvé les mêmes.
- Et comme on est... Justement, on parlait de la mort du pape. Il y a un côté quand même dans l'émission qui est le pardon.
- Et qu'est-ce qui fait qu'on vient pardonner l'autre à la télévision ? Je pense la même chose qui fait qu'on vient essayer de retrouver ou essayer de faire une déclaration d'amour.
- C'est-à-dire... En fait, c'est des mots...
- Alors on parle du silence. C'est des mots qui n'arrivent pas à sortir, en fait.
- C'est des mots qui n'arrivent pas à être dits dans la vraie vie, disons, parfois même sur le même palier ou dans le même appartement.
- Et en fait, le cérémonial... Il y a à la fois le rôle de la symbolique de l'émission.
- Et puis on fait le côté un peu transcendant comme ça, d'être mis devant un public, d'être mis sous les projecteurs, de donner à sa démarche un retentissement différent.
- Et ça permet de libérer une parole qui, souvent, reste coincée dans le gosier des personnes qui viennent.
- Quand on vous avait reçus il y a un certain temps... Je crois que c'était Laurent qu'on avait reçus.
- Les deux. On avait reçu les deux.
- On vous avait reçus tous les deux. Avant que ça ne reprenne sur C8, vous doutiez de la possibilité de refaire une telle émission à cause des réseaux sociaux.
- Vous disiez finalement que les gens, ils peuvent se contacter directement des gens qu'ils n'ont pas vus depuis longtemps.
- On doutait vraiment du besoin que pouvait avoir...
- Les gens aujourd'hui de faire appel à notre émission alors qu'ils ont encore plus de moyens, bien plus de moyens qu'il y a une vingtaine d'années quand nous faisions l'émission et que Facebook venait juste de naître.
- Oui, c'est ça.
- Et donc on a eu des interrogations. Et en fait, la preuve est depuis trois ans que, ben non, on a un nombre de demandes tout à fait équivalent.
- Et que ce cérémonial dont je parlais, cette symbolique d'émission, la mécanique aussi, peut-être la bienveillance de Laurent, et moi, qui sommes là pour faire un peu les amortisseurs, les tampons et les facilitateurs, même si on n'influence pas, ben ça continue de jouer un rôle utile.
- Entre les années TF1 et W9, est-ce que vous trouvez que le public a évolué ? C'est-à-dire qu'il est plus habitué à faire de la télévision, à s'exprimer, à aborder les caméras différemment ? On le voit dans les jeux. Dans les jeux, les candidats sont dix fois plus expansifs qu'il y a 10-15 ans, alors qu'on les avait à la télévision américaine, où ils hurlaient,...
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