Retranscription des premières minutes :
- L'invité du jour c'est Vanessa Zocchetti, rédactrice en chef Madame Figaro, vous êtes en charge de la rubrique Art de vivre et vous publiez, Madame Figaro a publié il y a un peu moins d'une semaine son nouveau numéro spécial déco en kiosque pendant un mois, donc rencontre avec les nouveaux designers, ceux qui sont en train de faire leur chemin, d'être les étoiles montantes et puis des visites évidemment de maisons qui nous font rêver.
- Le rêve ça fait quand même partie de la déco et du design et puis ce rêve il inspire aussi, il donne envie peut-être de changer des petites choses, découvrir une forme, une matière.
- Et c'est vrai que dans ce numéro il y a deux très beaux endroits un peu hors-tête.
- Hors de France qui sont une maison à Minorque vraiment assez simple avec quelques touches originales, notamment des carreaux de faïence jaunes dans la cuisine et puis il y a un très bel endroit à Itacaré au Brésil.
- Mais est-ce que la mondialisation n'a pas tué la déco ? C'est-à-dire qu'avant on visitait un pays, moi je me souviens de l'Angleterre qui était plutôt vieillot avec des vieux canapés, des vieux meubles.
- Etc. Dans les hôtels, c'était des hôtels où on avait l'impression d'être dans des vieilles maisons.
- A Los Angeles ou ailleurs il y avait des choses typiques et aujourd'hui vous allez dans un hôtel à Londres, ils se ressemblent tous.
- Et est-ce que finalement les particularités par pays sur la déco ça n'a pas été tué par la mondialisation ? Alors ça j'y crois pas beaucoup parce que vous voyez d'ailleurs on est en train de préparer le prochain spécial déco.
- On aura une maison en Angleterre qui est très anglaise parce qu'il reste quand même des envies de consommation.
- Elles sont localisées, c'est-à-dire que les Anglais aiment la couleur.
- C'est pas pour rien que Farrow & Ball est une maison de Little Green qui ont des grandes maisons de papier peint et de peinture axées sur la couleur, le motif.
- Les maisons anglaises restent quand même très cosies.
- Regardez sur Instagram, moi je fais une grosse veille déco sur Instagram.
- Et là quand on va au Brésil, alors ce sont des villas en fait.
- Nous on va rarement faire des sujets sur des hôtels, on essaye toujours d'aller dans des villas privées.
- Donc ce domaine, le Barracuda, a un hôtel mais le shooting aussi s'est fait dans des villas.
- Et on est vraiment dans une atmosphère très brésilienne avec des designers brésiliens, des matériaux brésiliens comme ces bois très foncés.
- Et d'ailleurs ce qui est intéressant au Barracuda, c'est que ce domaine appartient en partie à des Suédois, des Scandinaves.
- Et que vraiment on se rend compte qu'il y a quelque chose de proche entre ce design scandinave assez radical, etc.
- Et le modernisme, le brutalisme.
- Le brutalisme brésilien, que ça se rencontre et que ça se rencontre avec beaucoup d'harmonie.
- Et la mode, la déco, on a un talent, un don ou pas ? Comment on peut être nul en déco ? Ça s'apprend ou pas ? Je crois qu'on peut être nul dans plein de choses.
- Est-ce que ça s'apprend ? Et je crois qu'on s'éduque.
- En fait c'est avoir du goût.
- Je pense qu'il y a une éducation.
- Après tout est permis.
- Mais c'est vrai que moi je me suis éduquée.
- Moi aussi je travaille.
- Moi aussi j'évolue.
- Dans le design.
- C'est comme en toute chose.
- Le design, il y a une histoire.
- Il y a des références, etc.
- Après on se les approprie selon ses goûts.
- Je ne sais pas si on est nul.
- Mais c'est vrai qu'on grandit dans sa connaissance du design et de la déco.
- En observant.
- En observant, s'intéressant.
- Comment vous expliquez que les émissions de déco ont toutes disparu ? À un moment c'était la grande mode à la télévision avec Valérie Dami-Debault.
- Oui, oui.
- Avec Sandrine Dominguez sur la TVA déco.
- Il y avait pas mal d'émissions déco.
- Elles ont toutes disparu.
- Il n'y a plus d'émissions déco.
- Comment vous expliquez qu'il y a eu un désintéressement de la télévision ? Et est-ce que vous vous observez ce...
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