Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, c'est Nicolas Charbonneau, directeur des rédactions du Parisien aujourd'hui en France.
- Et on fête les 80 ans du Parisien, numéro spécial, numéro qui est paru dimanche dernier mais dont vous pouvez retrouver les différents articles sur le site du Parisien.
- Sous l'œil de Nico Saliagas, on l'a dit, 80 personnalités. Racontez-nous un peu.
- Ah oui, avant, ils voulaient la réponse. 80 personnalités, sans Pascal Praud.
- Sans Pascal Praud, sans Sonia Mabrouk, sans Philippe Devilliers. Ben alors, qu'est-ce que vous faites ? Je retiens quand même dans l'intervention de Pascal Praud qu'il a dit « J'adore le Parisien », d'abord, quand même.
- Non, non, mais en fait, on a pris des personnalités qui ressemblent aux Parisiens. Ça veut rien dire, être consensuel.
- Moi, je suis de ceux qui disent « La neutralité, ça n'existe pas ». Vous savez, portée en une.
- Une information, c'est déjà ne pas être neutre.
- Voilà, une neutralité, je dis toujours que c'est mortifère ne pas avoir d'avis.
- C'est l'assurance d'être transparent et c'est surtout l'assurance que d'autres auront un avis à votre place.
- Non, en revanche, nous avons effectivement choisi des personnalités qui ressemblent aux personnalités, aux Parisiens, qui sont des personnalités engagées, des personnalités qui portent des valeurs.
- On a des valeurs aux Parisiens. On a écrit noir sur blanc, on l'a gravé dans le marbre du Parisien une ligne éditoriale qui dit trois ou quatre choses.
- La première chose, on est des ardents défenseurs de la République. On est des ardents défenseurs de l'État de droit.
- On est des ardents défenseurs de la laïcité. On est plutôt européens.
- Ce n'est pas le cas de Sonia Mabrouk ? Non, non, non. Ce que je veux dire, c'est qu'on porte des valeurs.
- Et les gens qui étaient invités aux Parisiens, on fera une deuxième édition et on verra qui on invitera la fois d'après.
- Mais ce n'est pas vrai qu'on est politiquement corrects, ça ne veut rien dire.
- Si, ça veut dire que l'extrême droite...
- L'extrême droite n'a pas forcément de page chez vous ? Mais est-ce que vous avez vu des gens d'extrême gauche dans ces personnalités invitées ? Je ne crois pas.
- Pour défendre le Parisien, vous avez des tribunes de Sophia Aram qui défend la laïcité.
- Sophia Aram qui défend la laïcité chez nous. Richard Malka qui était dans nos pages dimanche.
- Quelqu'un qui, on peut dire qu'il défend des choses. On était le premier et le seul, à ma connaissance, journal à faire, il y a déjà six mois.
- C'était deux mois après le 7 octobre. En pleine une, les visages des otages du Hamas en disant « ne les oublions pas ».
- Oui.
- Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de journaux qui aient fait ça.
- Juste préciser, quand vous dites qu'ils représentent le Parisien, c'est l'esprit du Parisien, ce n'est pas les habitants de Paris.
- Non, non, non.
- Parce qu'il y a l'auditeur qui dit donc les Parisiens,...
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