Retranscription des premières minutes du podcast :
- L'invité du jour c'est Samy Nasseri, Samy Nasseri on est ravi encore une fois je le redis de vous recevoir et nos auditeurs aussi beaucoup d'affection pour vous, évidemment Taxi a marqué toute une génération, enfin les 4 Taxi ont marqué toute une génération mais c'est le premier en particulier, vous nous disiez que c'est là que la célébrité vous est tombée dessus et on va vous retrouver donc sur France 3 dans une fiction mémoire à vif réalisée par Julie Gallier vous êtes aux côtés de Stéphane Fresse et c'est à l'occasion de la journée de commémoration, journée d'hommage au Harki qui se tient chaque année le 25 septembre et c'est une fiction qui à travers une forme de polar propose de se plonger un petit peu dans ce qu'ont pu être la vie de certaines familles.
- Alors ne partez pas quand on dit ça parce que c'est vraiment en toile de fond et vous vous avez un rôle de taiseux vous êtes patron d'un café, vous souriez jamais, vous vous taisez pas mal, vous regardez, vous ne connaissez pas ce mot un taiseux c'est quelqu'un qui ne parle pas beaucoup, qui regarde, on voit dans son monde j'ai appris quelque chose, j'ai bien fait de venir à cette radio oui vous êtes, c'est très un rôle très intériorisé en fait oui il ne parle pas beaucoup, il est renfermé sur lui-même il dit quelque chose, c'est pour empêcher Stéphane Fraisse de boire trop de caféine parce que ça va le rendre malade ou le petit jeune qui vient acheter des bonbons, il lui dit tu sais que c'est plein de...
- voilà quoi, en fait il aime les jeunes, il fait attention à eux, à leur santé ou aux policiers qui est Stéphane Fraisse mais en fait il casse son business, c'est ce que lui dit Stéphane Fraisse, il lui dit tu fais pas un gros commerçant alors évidemment la toile de fond c'est les Harkis, quel regard vous avez sur... en fait ils se sont entretués entre frères bah ouais chacun a fait son choix soit d'être français ou soit d'être algérien ouais chacun a choisi son camp, il y a eu beaucoup beaucoup beaucoup de souffrance des deux côtés et la France qui a laissé les Harkis aux mains des Algériens, qui leur a demandé de ne pas les reprendre et il y a eu un massacre de plus de 50 000 Harkis en Algérie quand même alors je connais pas bien l'histoire parce que mon père qui est...
- qui vit aujourd'hui en Algérie et qui est remarié je connais pas bien l'histoire parce que je l'ai découvert moi à 12, 13 ans, 15 ans quand on... voilà mais on n'en parlait pas à la maison encore je me répète je fais pas de politique parce que c'est un peu compliqué mais je sais que quand on était là-bas à Valbonne j'ai vu là où on a tourné le camp où on découvre le cadavre...
Transcription générée par IA