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Par avec Valérie Abécassis

Valérie Abécassis, 1 an après les attaques du 7 Octobre.


Le choc. La tragédie. La nuit. Voici le témoignage unique d’une journée où tout s’est effondré. Le récit vécu d’une année où le monde a basculé. Valérie Abécassis raconte la souffrance et l’effroi. Israël, la France, la guerre. Mais aussi le combat de tout un peuple pour faire libérer ses otages et défendre sa terre.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, c'est une journaliste Valérie Abécassis. Vous publiez « Place des otages » aux éditions du Serre.
- Vous racontez ce 7 octobre par de courts chapitres qui ont jalonné votre vie depuis un an. Vous avez été confrontée au plus près par l'horreur.
- Vous le disiez en début d'émission. Vous avez entendu ces sirènes avec votre petite fille qui était avec vous.
- La première. La première, oui, absolument. Oui, oui. Après, il y en a eu d'autres. Et vous racontez effectivement comment, au fil des jours, vous êtes obligée de vous déplacer et de vivre au quotidien ce qui s'est passé, cette attaque abominable.
- Quand est-ce que vous avez décidé d'écrire ce livre ? Est-ce que vous avez pris des notes au quotidien ? À quel moment c'est venu pour vous évident qu'il fallait écrire ? Alors ça n'a jamais été évident. C'est-à-dire que...
- Le 8 octobre, je me suis retrouvée reporter de guerre, ce que je n'avais jamais fait de ma vie.
- Oui, vous êtes journaliste culture. Journaliste culture. Donc on m'a demandé... Voilà. J'ai dit évidemment oui.
- Tout le monde a été... À l'époque, sur cette chaîne, tout le monde était mobilisé sur la guerre. On était ce qu'on appelle en « breaking ».
- Et puis la petite était à l'abri. Elle avait un abri pour elle. Donc la question de sa sécurité ne se posait plus.
- Et donc pour faire les lives, ce que moi, je n'ai jamais fait de ma vie, je prenais des notes sur mon téléphone.
- Donc de ce que je voyais, de ce qu'il fallait que je dise, des directs.
- Caméra, le live view, l'oreillette, le micro, le téléphone de l'autre côté.
- Des choses qu'on voit tous les jours sur les chaînes d'info. Mais moi, je n'avais jamais fait ça.
- Et donc j'ai noté, noté, noté.
- Et jamais sans avoir peur ? Non. Non. Non. À partir du moment où j'ai décidé de rester en Israël, je n'ai plus eu peur. Non.
- Et pourquoi avez-vous décidé de rester ? Parce qu'il y avait votre fille ? C'est ma fille. C'est ma fille. Un, parce que la petite a été protégée. Elle a été protégée.
- Elle était dans un abri avec son père, qui a fait le voyage exprès pour s'occuper d'elle.
- Donc là, c'était réglé. Et puis parce que Paloma, ma fille, m'a dit...
- Mais maman... Parce que moi, mes copines m'appelaient de France, mes petites amies un peu bourgeoises.
- Rentre, viens, on te paye un billet, etc. Et ma fille m'a dit... Enfin, tu ne te rends pas compte ? Tu vas rentrer ? Ça veut dire que tous ceux qui sont morts, déjà, le 7 octobre, et qui sont morts pour l'établissement de ce pays, seront morts deux fois.
- Et il y a eu ça. Et un autre déclic. À l'aéroport, je le raconte aussi.
- C'est-à-dire que quand je suis au départ, c'est le chaos.
- C'est les exodes qu'on a lus...

Transcription générée par IA

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