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Par avec Patrick Sabatier

Patrick Sabatier


Dans "Ne le dis surtout pas à Paul", comme c’était le cas dans La Lettre, mon premier roman, le narrateur, Paul Sarran, me ressemble incontestablement : un homme de radio et de télévision, qui a pu interviewer Brigitte Bardot, Coluche ou Johnny Hallyday, Alain Delon, Bernard Tapie, mais aussi Sœur Emmanuelle ou Lech Walesa...
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, c'est Patrick Sabatier. Bonjour, Patrick. Merci d'être avec nous.
- Bonjour à vous. Vous fêtez vos 50 ans de carrière.
- Et puis on est de bonjour. Le vendredi, c'était le jour de Patrick Sabatier.
- Oui, sur TF1, à 20h30. Oui, j'en ai fait pas mal, oui. Ah, de vendredi.
- Pas mal. Vous vous apprêtez donc à fêter ses 50 ans de carrière l'année prochaine.
- Oui. Alors je vais dire une chose un peu banale. Ça passe vite. Mais en même temps, j'ai eu l'impression d'avoir beaucoup de chance, quoi, d'avoir mis sur l'antenne des émissions qu'on n'a pas achetées de concept. Donc on les a créées.
- Et puis c'est toujours une chance de rencontrer son public. Alors entre « Le jeu de la vérité », « Porte-bonheur », « Tout ça l'a eu », « Une envie de recherche », oui, ça a été une période où je me sens extrêmement gâté, quoi. J'ai fait avec passion ce que j'aimais faire à l'époque et qui a rencontré pas mal de public.
- Vous imaginez qu'à notre époque, vous seriez milliardaire. C'est-à-dire qu'à notre époque, vous seriez animateur-producteur et vous vendriez le concept dans le monde entier.
- Pourquoi il s'est pas vendu dans le monde entier, « Le jeu de la vérité » ? Vous étiez déjà animateur-producteur.
- Oui, j'étais déjà producteur. Mais j'ai pas trop travaillé cette partie. J'ai plutôt été sur l'artistique. Et j'aurais certainement dû vendre les concepts que je n'ai pas faits.
- Que d'autres ont faits, d'ailleurs, avec succès. Je pense à Arthur ou à Ardisson. Mais bon, je l'ai pas fait. Mais enfin, bon, voilà.
- Il y a aucun regret que... Ah, pas de regret.
- Pas de regret, non. Pas de regret. J'ai fait des choses comme je les sentais. Franchement, c'est l'émission... C'est la chanson de William Scheller.
- J'ai été un homme heureux en faisant ça. Et ça m'a beaucoup plu.
- Et ça vous manque ? Pas du tout. La vie, elle est faite de séquences. Et autant j'ai été gâté, autant je suis dans une autre séquence aujourd'hui, où je profite d'abord de ma compagne Isabelle. Ah, c'est votre femme.
- Oui, mais je dis « compagne » parce qu'on s'accompagne mutuellement. D'accord.
- On les accompagne. D'accord.
- Enfin, les autres, des enfants qui sont grands, que vous connaissez d'ailleurs, Valérie, des petits-enfants, des amis, des randonnées que je fais, des voyages que je peux faire, du temps que j'ai à ma disposition et d'un minimum de contraintes. Alors franchement, autant la première période a été formidable, avec passion, la télévision. Cette autre période me semble très bien.
- Par exemple, cette semaine, vous étiez chez RTL pour la promo de ce livre. Quand vous rentrez à RTL, vous dites pas « quand même ».
- J'y retournerai bien. Ah non. Non, non, je suis très heureux de... D'ailleurs, moi, j'ai connu le RTL Rubaillard, maintenant RTL...
- Oui, oui. ... et les gens de l'École, à Neuilly. Mais non,...

Transcription générée par IA

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